Affaire de blasphème : Le ministère des Affaires religieuses indigné, la communauté musulmane en colère, la justice s’autosaisit

Partagez:

Affaire de blasphème : Le ministère des Affaires religieuses indigné, la communauté musulmane en colère, la justice s’autosaisit

Un jeune homme a participé à des comportements abusifs contre le Coran, le prophète Mahomet et l’islam dans un film contenant des propos blasphématoires dirigés contre la communauté musulmane loyale. Les musulmans ont exprimé leur indignation suite à la vague nouvelle du service des tutelles et ont même organisé une manifestation pendant que la justice se saisit de l’affaire.

« Les propos et actes blasphématoires d’une personne rancunière contre l’Islam, la religion de la majorité des Maliens, ont été portés à la connaissance du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Douanes via les réseaux sociaux, ce qu’il a appris avec amertume. a publié un communiqué de presse hier matin du ministère des Cultes, des Cultes et des Douanes : « Devant la gravité de telles activités pouvant menacer l’ordre public, le ministre des Cultes, des Cultes et des Douanes condamne catégoriquement de telles provocations. Avant d’exhorter « la communauté musulmane à la retenue et exhorte ses dirigeants à appeler au calme, à la sérénité et à la patience afin que les autorités puissent résoudre le problème dans un climat pacifique devant les autorités désignées en la matière, il assure la communauté musulmane, et tous les autres communautés religieuses religieuses reconnues en République du Mali, de son engagement à les accompagner dans la gestion des actes ci-dessus ».

Cependant, la précision était absente du communiqué. Le nom du blasphémateur, s’il vous plaît. Sur quel site de réseau social le blasphème a-t-il été commis ? Il aurait dû inclure toutes ces informations dans le communiqué de presse, d’autant plus qu’il mène l’interview alors que les discussions font rage sur l’un des voyages du fils du prédicateur. Sur Facebook, la vidéo problématique a été largement partagée. L’agence aurait dû prendre le temps nécessaire pour fournir tous les détails sur l’auteur du blasphème et le contenu de son message.

Les musulmans en colère

Le Haut Conseil islamique du Mali et ses affiliés ont appelé tous les musulmans à une importante marche vendredi prochain pour s’opposer à l’acte offensant contre les symboles de l’islam au vu de la gravité de la situation. « S’il est vrai que les musulmans constituent la majorité des Maliens, alors nous devons être traités avec dignité ». Insinuant que tout le monde se rassemblera au Monument de l’Indépendance vendredi à 14h30, ils ont déclaré : notamment insulter le Prophète (PSL), insulter le Coran, et insulter Dieu, dans l’Islam, la peine est d’exécuter le coupable.

La Justice s’autosaisit du dossier

Selon les dernières informations, un mandat de recherche a été délivré contre le suspect par le tribunal de la commune IV du district de Bamako. En espérant que la gendarmerie ou l’unité de police la plus proche de lui le découvre avant le clergé, ou qu’il le fasse tout de suite. On lit sur la page Facebook du parquet, « Aidez à identifier et à appréhender l’individu dont la photo est ci-dessous pour des faits pouvant permettre le recours à l’article 58 du code pénal.

Sur le sujet, le procureur général s’est également exprimé. « Depuis quelques jours, une vidéo d’une personne agissant de manière offensante envers le Coran, le prophète Mohamed (paix et salut soient sur lui) et l’islam fait le tour des réseaux sociaux. La personne est vue en train de faire des déclarations désobligeantes sur le communauté des croyants musulmans. Ces déclarations contre la liberté de conscience et de culte sont faites par des paroles et des actes qui pourraient polariser le public. Le Procureur général informe le public au niveau national et international qu’il a mandaté l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ces En outre, il invite la population à travailler avec les autorités judiciaires compétentes pour identifier, traquer et poursuivre les responsables des faits, qui sont spécifiquement couverts et punis par les dispositions des articles 58 du Code pénal et des articles 55 et 56 de la loi n° 2019-056 relative à la répression de la cybercriminalité, il est donc certain de pouvoir compter sur chacun pour agir avec sang-froid et compréhension face à ces e circonstances, selon son communiqué de presse.

(Visited 25 times, 1 visits today)
Partagez:
Partager
Partager