Affaire Dr. Oumar Mariko : La traque continue-t-elle ?

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Affaire Dr. Oumar Mariko : La traque continue-t-elle ?

Le docteur Oumar Mariko est recherché depuis le lundi 4 avril 2022 et sa recherche semble s’accélérer comme en témoigne l’intervention du peloton de la Garde nationale le 2 novembre dans sa maison parentale à Kolondieba. Le parti SADI se résout à protester auprès des différentes autorités judiciaires contre cet « acte de vandalisme » et le condamne.

En effet, dans un communiqué publié il y a quelques jours sous le nom de Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance, le groupe révèle que le 2 novembre 2022, vers 15h30, des membres de la Garde Nationale du Mali ont effectué une descente vers la résidence présidentielle du Président du Parti SADI à Kolondiéba sur ordre de l’Adjudant-Chef Mohamed Nama Ouattara. Les chefs de parti se rebellent contre cette réduction des effectifs de sécurité qui, selon eux, se fait en violation de toute éthique professionnelle et en dehors de tous les mandats, normes et pratiques constitutionnelles légales et démocratiques. Le communiqué souligne que l’enquête n’aurait pas eu lieu si le juge de paix et le commandant de l’unité territoriale de Kolondiéba avaient été informés. C’est pourquoi les cohortes du Dr Oumar Mariko dénoncent une justice injuste. De plus, selon le communiqué, des membres de la Garde nationale ont été convoqués chez le frère cadet du docteur Oumar Mariko qui était présent à la résidence. Ils étaient accusés d’avoir commis plusieurs actes de folie et d’avoir donné l’ordre d’attaquer les parents décédés. Le Parti SADI estime que les Autorités de Transition harcèlent et persécutent son Président, le Dr Oumar Mariko. Le bureau du parti SADI a annoncé qu’il déposerait une plainte auprès des instances judiciaires nationales, régionales et internationales contre de telles actions illégales contre l’État de droit. « Nous tenons le colonel Assimi Gota, président de la Transition, chef de l’Etat, pour seul responsable des tendances autoritaires et des violations graves des libertés individuelles et collectives et des conséquences potentielles qui en découleraient », a-t-il déclaré.

Le parti a aussi lancé un appel « aux acteurs du mouvement démocratique, aux défenseurs des droits humains, aux organisations de la société civile, aux syndicats, à rester mobilisés et à redoubler de vigilance pour préserver la démocratie, l’État de droit, l ‘unité et la stabilité ». Il faut rappeler que le président du parti est recherché par les forces de sécurité depuis le lundi 04 avril 2022. On lui reproche d’avoir tenu des propos tendancieux contre l’armée lors d’un débat organisé par l’Alliance pour la Démocratie au Mali (ADEMA –PASJ).

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