Avant-projet de la nouvelle constitution ! SADI réaffirme sa ferme opposition à toute révision constitutionnelle
Avant-projet de la nouvelle constitution ! SADI réaffirme sa ferme opposition à toute révision constitutionnelle
Le parti SADI a réitéré « son opposition sans équivoque à tout amendement constitutionnel par les autorités de la Transition » dans un communiqué rendu public le 23 novembre 2022. Selon le parti SADI, ces autorités « n’ont ni la légitimité ni le droit au regard de notre Constitution . » Lis toute la phrase !
Suite aux événements du 18 août 2020, notre Parti s’est engagé à accompagner la Transition, qui avait pour objectif de répondre aux besoins fondamentaux du peuple malien.
De plus, nous avons conseillé la transition vers
Mettre fin au scénario catastrophique qui a été délibérément produit dans le nord et le centre de notre pays, où des milliers de personnes sont mortes ou exilées, des communautés au Mali ont été détruites et du bétail a été dévasté ou volé ;
Lutter sans relâche contre la corruption, le vol de l’argent destiné à l’armée en temps de conflit, et utiliser nos soldats comme boucliers humains ;
abroger la Cour constitutionnelle, qui était devenue un organe consultatif auprès du gouvernement ;
Malheureusement, aucune des responsabilités cruciales confiées à la Transition n’a commencé de manière satisfaisante sous cette Transition, qui a assumé la responsabilité historique de trahir les aspirations profondes de notre peuple au changement en reproduisant le même système de gestion népotiste et clientéliste de l’ancien régime, en bafouant les libertés fondamentales et en faisant obstruction au débat démocratique contradictoire.
À la lumière de cela, le président de la transition a créé une commission chargée de créer un projet de constitution.
Le Parti SADI a examiné attentivement cet avant-projet de Constitution, qui comprend les dispositions suivantes, conformément à son objectif historique de défense et de sauvegarde des intérêts de notre peuple.
Nonobstant les recommandations du Dialogue National Inclusif, qui avait demandé que son amendement soit conforme à la Constitution de 1992, la division envisagée de l’Etat unitaire, démocratique et laïc du Mali via l’adoption intégrale de l’Accord d’Alger ;
la conversion de l’État républicain et démocratique autrefois corrompu et impuissant en un État clanique dépendant du bon vouloir du chef de l’État, qui devient ainsi un véritable monarque absolu ;
la mise en place d’un Sénat pour restaurer et légitimer les féodalités locales antérieures ;
blocage des revendications de changement portées à la connaissance de notre peuple en mars 1991 de manière systématique et volontaire ;
la mise en place d’un vol organisé des ressources minérales et énergétiques de la nation, dont la jouissance effective ne sera plus garantie par la constitution, par un petit groupe de ploutocrates et d’oligarques travaillant en coopération ouverte avec des entreprises internationales.
Au vu de toutes ces découvertes, le Bureau Politique du Parti SADI :
réaffirme sa ferme opposition à tout amendement constitutionnel apporté par les autorités de transition, qui ne sont pas autorisées par notre Constitution à le faire ;
invite toutes les forces politiques et syndicales à s’unir et à se mobiliser pour stopper cette initiative qui menace la sécurité, la stabilité, l’unité et l’intégrité territoriale du Mali, et pour faire appliquer avec bienveillance la Constitution de 1992.