Bassirou Doumbia : «Il faut la restructuration de l’appareil gouvernemental»

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Bassirou Doumbia : «Il faut la restructuration de l’appareil gouvernemental»

Depuis le début de la crise en 2012, notre nation n’a conclu aucun contrat de recherche.
Considérant que les autorités burkinabé ont pris un arrêté portant rémunération du chef de l’Etat, du premier ministre, des présidents d’institutions et des membres du gouvernement en conseil des ministres. Les internautes maliens ont déclenché un tollé sur les réseaux sociaux en exigeant une révision à la baisse des salaires, tandis que le gouvernement de leur pays cherche simultanément à augmenter les budgets. Selon Bassirou Doumbia, les réductions de salaire ont moins de succès que la baisse du nombre de ministres.

Pour rappel, le capitaine Ibrahim Traoré, le président de la transition burkinabé, a décidé de conserver son salaire de capitaine, et les ministres ont également décidé de reverser 50% de leurs salaires de novembre au Fonds de solidarité nationale en soutien aux personnes dans le besoin, notamment déplacés internes. Certains Maliens estiment que ce que les autorités maliennes ont accompli en termes d’abaissement du niveau de vie de l’État n’est rien en comparaison de ce qu’a accompli le Burkina Faso.

Selon Bassirou Doumbia, ni la renonciation discrétionnaire du président à sa rémunération au Burkina ni la baisse des salaires des ministres n’ont d’impact substantiel sur la qualité de vie de la population. Il affirme qu’il sera bien difficile qu’un tel geste soit considéré comme une mesure précise de l’efficacité.

« Au-delà de l’impact émotionnel, une baisse des salaires des ministres reste une discussion fausse et assez sans conséquence dans des pays où tout est à refaire. Parce que ses ministres sont bien rémunérés, dit-il, un gouvernement qui produit de la richesse, élimine les inégalités, et aborde les questions sociales ne ferait jamais l’objet de critiques.

Par conséquent, il pense qu’il aurait été préférable que le président conserve à la fois l’intégralité de ses revenus et les salaires des autres responsables gouvernementaux. Et en échange, il dit qu’il donne à chaque ministre des objectifs précis, les ressources nécessaires, et un calendrier pour les réaliser ; il donne l’exemple de six mois.

Maintenant, dit-il, le défaut de produire un résultat convaincant à la suite d’un examen après cette période obligera le ministre à être renvoyé pour incompétence.

tenter de répondre aux besoins sociaux du peuple burkinabé. Cela donnerait du sens au dévouement d’Ibrahim Traoré. Le reste n’a pas de sens, et même Thomas Sankara ne peut être comparé favorablement, a-t-il affirmé.

Cependant, il affirme être de ceux qui pensent que nous n’avons pas besoin de 28 ministères pour mener une transformation. S’il y a quelque chose à faire au Mali, selon lui, c’est la réorganisation du système politique. En d’autres termes, il estime que les réductions de salaire ont moins de succès que la baisse du nombre de ministres du gouvernement.

Un commando est supérieur à un régiment de soldats face à l’urgence sévère, selon un postulat tactique fondamental, a-t-il rappelé.

Ce qui m’étonne dans la discussion sur la rémunération du ministre, c’est que les conseillers de la CNT, dont la contribution à la marche de la nation est négligeable, sont mieux payés qu’un ministre. Combien y a-t-il de ministres parmi les 146 ? Samba Gassama a déclaré sur sa page qu' »il faut porter le salaire de la CNT à 300 000 par mois ».

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