Béma (Nioro du Sahel). Sacko Holding lance la construction d’une cimenterie à 488 milliards CFA

Une cimenterie de pointe baptisée « Ciment Sahel Mali SA » va bientôt sortir de terre à Béma, cercle de Diéma, dans la zone de Nioro au Sahel. Ce jeudi 24 novembre, trois représentants de l’administration intérimaire ont participé à la cérémonie de pose des fondations de la nouvelle usine. Mahmoud OULD MOHAMED, Ministre de l’Industrie et du Commerce, a présidé la réunion.

un investissement de 488 milliards de FCFA dans le monde. Selon le ministre de l’Industrie, il s’agit du coût global du projet sur une période de 15 ans. une cimenterie de pointe avec une capacité de production annuelle de ciment de 4,5 millions de tonnes. Le ministre Mahmoud OULD MOHAMED, qui a présidé la manifestation à Bamako, a indiqué que cette production pourra être portée à 6 millions de tonnes par an. En présence du Ministre Délégué à l’Action Humanitaire et de son homologue des Mines.

La nouvelle usine « Ciment Sahel Mali SA », qui a été fondée en 2022 avec un capital initial de 2 milliards de FCFA, sera achevée en 30 mois, à partir de janvier 2023. El Hadji Mohamed Sacko, PDG de Groupe Sacko Holding SA, porteur du projet promoteur, affirme que l’usine nécessiterait un investissement initial de 355 milliards de FCFA et permettra la création de plus de 1000 emplois directs.

5^e usine de ciment au Mali

Ciment Sahel Mali s’est implantée sur un terrain de 150 km2 grâce à une alliance financière avec la société turque ztürk Holding. L’initiative bénéficie du savoir-faire technologique d’une entreprise marocaine. La plus grande installation de production de ciment au Mali est Ciment Sahel Mali, qui est la cinquième cimenterie du pays. Le Mali produit à peine 2 millions de tonnes de ciment par an avec ses trois installations actives, malgré les besoins annuels prévus du pays de plus de 4 000 000 de tonnes de ciment.

Nous, à la commune de Béma, saluons le démarrage de l’initiative de lutte contre le chômage dans la région de Nioro au Sahel. Mandiougué Diawara, chef du village de Béma, a félicité le promoteur d’avoir offert à la jeunesse locale une alternative à la migration illégale au nom des 24 communautés qui composent la commune.