Communiqué du conseil des ministres du mercredi 23 novembre 2022

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Communiqué du conseil des ministres du mercredi 23 novembre 2022

Le 23 novembre 2022, le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire à la salle des débats du Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition et Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

  • adopté des projets de texte ;
  • et entendu des

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

  1. Le Conseil des ministres a pris un projet d’arrêté sur recommandation du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation qui interdit à certains groupements et fondations d’opérer sur le territoire de la République du Mali.
    Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, a défini les trois principes suivants qui doivent orienter l’action gouvernementale en réponse aux exigences de défense, d’indépendance et de souveraineté du Mali dans le cadre de la refondation de l’Etat :

Le respect de la souveraineté du Mali, la considération de ses décisions stratégiques et de ses partenaires, et la prise en compte des intérêts fondamentaux du peuple malien dans la prise de décision.
En décidant, entre autres, « d’octroyer directement aux organisations non gouvernementales françaises les fonds mis à disposition dans le cadre de l’action humanitaire de la France au Mali », le gouvernement de transition a rejeté les fausses accusations portées par la France contre notre nation ainsi que son action unilatérale et perfide actions qui violent la souveraineté du Mali.

Avec effet immédiat, ce projet d’arrêté a pour effet d’interdire toutes opérations réalisées par des associations, organisations non gouvernementales et groupements assimilés opérant sur le territoire de la République du Mali avec un financement, un soutien matériel ou une assistance technique français.

La mesure s’applique aux groupes et fondations internationaux ainsi qu’aux associations nationales régulières et aux associations ayant un accord-cadre avec l’Etat.

Le Gouvernement s’engage à évaluer les conséquences de la décision sur les populations au niveau interministériel ainsi qu’au niveau des Gouverneurs de Région et de District de Bamako afin d’adopter les mesures d’accompagnement appropriées.

2. Le Conseil des ministres a adopté ce qui suit en réponse au rapport du Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale :

dispose d’un projet de proclamation décrivant la structure de l’ambassade du Mali à Libreville ;

b. un projet de décret fixant la structure de l’Ambassade du Mali à Rabat ;

Vu un projet d’ordonnance portant organisation interne de l’Ambassade du Mali à Niamey ;

ré. un projet de loi fixant la structure de la Mission permanente du Mali à New York ;

e. un projet de décret fixant la structure de l’Ambassade du Mali à Abou Dhabi ;

F. un projet de décret fixant la structure de l’Ambassade du Mali à Madrid ;

g. un projet d’arrêté fixant la structure de l’Ambassade du Mali à Ankara ;

h. un projet d’arrêté portant organisation de l’ambassade du Mali à Riyad ;

je. un projet d’arrêté décrivant la structure de l’ambassade du Mali à Koweït City.

Les Décrets n° 2018-0518, n° 2018-0519, n° 2018-0520 et n° 2018-0521/P-RM du 20 juin 2018 fixent respectivement les cadres organiques des Missions Diplomatiques du Mali au Zone Afrique, Zone Amériques, Zone Asie et Océanie et Zone Europe.

Après quelques années d’utilisation, il est apparu que les cadres organiques des missions diplomatiques susmentionnées devaient être adaptés à la nature changeante de la géopolitique internationale et de l’environnement sécuritaire. A cet effet, des postes d’attachés de défense et de conseillers consulaires ont été créés, ainsi que le poste de ministre conseiller à la mission permanente du Mali auprès des Nations Unies à New York, qui a été supprimé après la création du poste d’ambassadeur représentant permanent adjoint.

Ces développements amélioreront notre capacité à défendre nos intérêts et à faire progresser la coopération militaire.

Les projets de décrets adoptés visent à doter les missions diplomatiques concernées du personnel nécessaire à l’accomplissement de leurs missions au cours des cinq années suivantes.

3. Le Conseil des Ministres a accepté les projets de textes portant création, structure et modalités de fonctionnement du Centre de Formation Professionnelle de Senou sur la base du rapport du Ministre de l’Entreprenariat National, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.
Le gouvernement s’est engagé à construire des centres de formation professionnelle pour soutenir la croissance de l’offre de formation dans les secteurs porteurs répondant aux besoins du marché du travail. Ceci se fait dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de gestion des flux et d’amélioration de la qualité des ressources humaines.

Le Centre de Formation Professionnelle de Sénou a été développé et équipé dans le cadre de la collaboration sino-malienne afin de répondre à la problématique de la qualification professionnelle des jeunes et du renforcement des capacités professionnelles.

L’établissement moderne de niveau sous-régional est le Centre de Formation Professionnelle de Sénou. Il s’organise autour de programmes de formation élaborés conformément aux objectifs inscrits dans les schémas directeurs de la formation technique et professionnelle.

Les projets de documents convenus érigent le Centre de Formation Professionnelle de Sénou en Etablissement Public à caractère Scientifique et Technologique dans le but de l’opérationnaliser et de renforcer l’employabilité des jeunes.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

Le plan de redressement de la Compagnie Malienne des Textiles a été communiqué au Conseil des ministres par le ministre de l’Economie et des Finances.
En générant de la valeur ajoutée et des emplois, la Compagnie Malienne des Textiles contribue à la croissance de la production nationale de coton fibre dans le cadre de la mise en œuvre du programme de développement industriel.

Différents défis sont aujourd’hui relevés par la Compagnie Malienne des Textiles.

Un plan de redressement qui prévoit un engagement financier estimé à 6 milliards de francs CFA de la part de l’État a été accepté dans le cadre de la mise en œuvre des remèdes proposés.

Les mesures suivantes seront prises pour mener à bien ce plan :

l’annulation de la participation de COVEC dans COMATEX-SA au cours symbolique d’un franc ; approbation du plan de redressement financier par le tribunal de commerce ; et l’introduction d’une nouvelle gouvernance d’entreprise.
L’accord de départ COVEC a été signé entre les parties à la valeur symbolique du franc grâce à l’implication du Président de la Transition, Chef de l’Etat. Les prochaines phases seront complétées avec le soin requis.

La progression de la maladie à coronavirus, comme en témoigne une augmentation du nombre de patients confirmés positifs par rapport à la semaine précédente, a été signalée au Conseil des ministres par le ministre de la Santé et du Développement social.
La population a été exhortée par le chef de l’État et président de la transition à adhérer fermement aux mesures de prévention et de traitement des maladies.

23 novembre 2022 à Bamako

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