Conseil national de transition : Le projet de loi de finances pour l’exercice budgétaire 2023 adopté

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Conseil national de transition : Le projet de loi de finances pour l’exercice budgétaire 2023 adopté

Le projet de loi de finances 2023 a été adopté par le Conseil national de transition (CNT) le jeudi 1er décembre 2022. (première partie et deuxième partie). Cela s’est passé au Centre international de conférences de Bamako lors d’une séance plénière (CICB). Assarid Ag Imbarcaouane, premier vice-président du CNT, a présidé ladite séance plénière en présence des autres membres du CNT et d’Alousséni Sanou, le ministre de l’économie et des finances, qui s’est prononcé en faveur de la loi de finances 2023 précitée. Les prévisions de recettes budgétaires pour l’exercice 2023 s’élèvent à 2 199,908 milliards de FCFA, tandis que les prévisions de dépenses budgétaires s’élèvent à 2 895,903 milliards de FCFA en termes de crédits de paiement (CP). FCFA. Les 137 programmes, 323 actions, 456 objectifs et 1 126 indicateurs sont tous financés dans le cadre du budget 2023. Cette loi de finances 2023 suggère que la dette intérieure totale devrait être de 3 479,75 milliards de FCFA au 31 décembre 2022.

Les prévisions de recettes budgétaires pour l’exercice 2023 s’élèveront à 2 199,908 milliards de FCFA, contre 1 982,440 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2022, soit une augmentation de 217,467 milliards de FCFA ou 10,97%, selon Mme Maga Fatimata Aliou Touré, rapporteur pour la commission des finances, de l’économie, de la planification, de la promotion du secteur privé, des industries et des mines. Avant d’ajouter que les prévisions de dépenses budgétaires pour l’exercice 2023 s’élèvent à 2 895,903 milliards de FCFA en termes de crédits de paiement (CP), contre 2 647,028 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2022, soit une hausse de 248,874 milliards de FCFA ou 9,40%.

La cartographie des programmes pour 2023, selon elle, sera centrée sur 137 programmes, 323 actions, 456 cibles et 1 126 indicateurs. Malgré les chocs subis par l’économie malienne en 2022 (crise sécuritaire et sanitaire, ainsi que les retombées de la crise ukrainienne), y compris l’impact des sanctions économiques et financières imposées par les organisations sous-régionales (UEMOA-CEDEAO), ainsi que la crise systémique mondiale crise, il ressort des écoutes menées par la commission compétente que la situation macroéconomique est optimiste, avec une croissance de l’économie nationale qui devrait se redresser.

Il est composé majoritairement de prêts FMI et de dettes de marché, pour un total de 2 880,92 milliards de FCFA (émissions de bons du Trésor et d’obligations). Des efforts sont entrepris pour garantir la diversification des sources de financement, le renforcement du recouvrement des recettes fiscales intérieures, et la maîtrise des dépenses publiques en vue d’abaisser le montant de la dette intérieure », a déclaré la commission dirigée par Mamadou Touré.

Par ailleurs, ce panel a relevé que des lignes de crédit d’un montant total de 2,617 milliards de FCFA ont été instituées dans le projet de budget de l’Etat 2023 au profit des services déconcentrés des régions nouvellement constituées. La Commission des finances, de l’économie, de la planification, de la promotion du secteur privé, des industries et des mines recommande au Gouvernement d’accélérer la mise en œuvre des mesures d’accompagnement pour atteindre les objectifs de recettes 2023 et d’accélérer l’interconnexion entre la Direction Générale du Budget (DGB) et les entrepôts du Mali à l’étranger suite à l’analyse du projet de loi portant loi de finances pour l’exercice 2023 (1ère partie).

Alousseni Sanou, le ministre de l’Economie et des Finances, a félicité les membres de la commission des finances de la CNT pour leur travail de défense de ladite mesure. « Nous vivons une crise. Dans cette situation, le ministère de l’Économie et des Finances a la tâche difficile d’équilibrer des coûts de plus en plus inévitables et incompressibles avec peu de ressources. Afin d’améliorer encore l’exécution des dépenses, nous mesurons chaque obligation qui pèse désormais sur nos épaules en termes de localisation des ressources internes et externes. Depuis un certain temps, il n’y a plus beaucoup d’aides budgétaires, et même les appuis sectoriels des partenaires techniques et financiers se font rares. nous devons trouver et mettre en œuvre toutes les stratégies possibles pour augmenter les recettes de l’État, en particulier les recettes intérieures. Malgré les défis posés par l’insécurité, qui nous a initialement fait perdre plus de 4 % du PIB en recettes fiscales, nous avons été obligés d’enquêter sur chaque manière possible d’augmenter l’efficacité de notre système pour augmenter les revenus.

A l’issue des débats, les membres du CNT ont approuvé à l’unanimité la loi de financement 2023.

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