Cours d’Assises : Le dossier ‘’d’un gendarme braqueur’’ de nouveau renvoyé
Cours d’Assises : Le dossier ‘’d’un gendarme braqueur’’ de nouveau renvoyé
L’affaire du gendarme voleur présumé a été renvoyée à nouveau pour citation de tous les accusés qui n’étaient pas détenus à leur domicile à l’audience suivante. La Cour a fait cette déclaration. Rappelons que le procureur avait demandé à la cour d’assises de renvoyer l’affaire pour la présence du gendarme et son renvoi de l’armée. Tous les autres prévenus étaient présents à l’audience, à l’exception de la dame seule et du gendarme mentionné.
Le gendarme a comparu devant le tribunal pour cette affaire après avoir été expulsé de la gendarmerie malienne et incarcéré au camp 1. En effet, seuls trois prévenus sur dix se sont présentés à cette audience lors de la session en cours ; les autres ont fui après avoir obtenu l’ordre de libération. Parce que les parties civiles attendent toujours la décision, il s’agit d’un dossier puissant et extrêmement passionnant.
Les faits selon l’arrêt de renvoi
Vers une heure du matin dans la nuit du 17 au 18 août 2018, GGC a été retenu dans son Toyota Land Cruiser V8 blanc par une personne dont les traits ressemblaient à un individu qui serait policier. Après que ce dernier ait pris l’automobile susmentionnée, il a été conduit au quartier du Golf, non loin de la mosquée Wami, où il a abandonné le véhicule pour une crevaison.
Le lendemain, il a sauté dans sa voiture avec ses autres conspirateurs, AB, AK, MD et SS, pour leur montrer le Toyota V8 et leur demander des conseils sur la façon de le réparer afin qu’ils puissent l’apporter à l’un de leurs patrons.
Un agent de vulgarisation qui avait été détenu au Toyota par la brigade de gendarmerie de Kalabancoura a été réquisitionné par l’AN spécifié, qui a été identifié comme le commandant du groupe et celui qui aurait enlevé le Toyota V8 susmentionné. Interrogé sur les circonstances, ce dernier a nommé l’expéditeur et donné aux gendarmes accès au numéro de téléphone de l’AN désigné. Il a été découvert, après vérification par une équipe dépêchée par la gendarmerie sur place, que ladite Toyota avait été abandonnée par une personne armée depuis 4 heures du matin.
En conséquence, une demande a été faite en fonction du nombre soulevé, et l’utilisation de cette demande a permis d’interroger d’abord le DC nommé avant de passer aux nommés AB, AK, MD, HB et SS.
Les éléments susmentionnés sont liés à d’autres enlèvements de voitures au cours de la même semaine en plus du V8. Cette fois, une Mercedes C200 en noir, numéro de châssis CH 9583, appartient à DID, et une Toyota Camry, numéro de châssis HS. Le parquet du Tribunal CIII a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre DC, AB, AK, MD, HB, SS, TBD, SS, AN, KD et autres pour vol qualifié, association de malfaiteurs, tentative d’escroquerie, tentative de meurtre, complicité et possession illégale d’une arme à feu après avoir reçu un rapport d’enquête préliminaire de la Brigade d’intervention judiciaire.
C’est ainsi que la disponibilité de l’information a permis de porter à l’encontre de ceux-ci des charges identiques d’infractions.
Il est à noter que les paragraphes 175, 252, 253, 275, 3, 199, 200, 24al.3 et 25, et 3, 4 et 43 de la loi n004-050 du 11 décembre 2004, gérant les armes et munitions en la République du Mali, interdire et punir ces séries de violations.
Ce dossier sera-t-il en état?
Une source fiable affirme que cette affaire ne sera jamais résolue puisque l’accusation affirme que certains des accusés ont fui le pays pour le Sénégal et d’autres pays voisins. Ce dernier a fait beaucoup de demandes pour que le dossier soit conservé. Malheureusement cependant. La Cour est infaillible. Le SS est détenu en prison depuis 2018. Il est le seul accusé dans cette affaire qui n’a pas réussi à obtenir une libération sous caution. Le procureur a beaucoup insisté sur son dossier. La chambre d’accusation de la cour d’appel est désormais aux commandes.
Affaire à suivre donc !