Ecole malienne: A quand la fin du calvaire ?
Ecole malienne: A quand la fin du calvaire ?
Depuis 1990, l’école malienne n’a plus ses lettres de noblesse. Sa splendeur autrefois reconnue a été remplacée par des établissements d’enseignement qui sont en passe de devenir des refuges pour les criminels et les hors-la-loi.
De nombreux écoliers et étudiants sont devenus la proie des toxines de la prostitution, de la drogue et de l’alcool. Les professeurs qui sont devenus inévitablement leurs copains n’ont aucune considération ou respect pour eux.
N’est-il pas temps de sonner la cloche qui signale la fin de la pause pour que notre institution nationale puisse à nouveau être compétitive à l’échelle régionale et mondiale ?
L’institution malienne a commencé à écrire le pire chapitre de son histoire depuis que la tempête meurtrière a été sournoisement déclenchée par un mouvement étudiant obstiné qui a suscité une irréfutable passion populaire.
Les départs prématurés de l’AEEM à l’époque, sur fond de marches barricadées, ainsi que les grèves de l’UNTM, ont porté un coup direct au gouvernement dictatorial du général Moussa Traoré. Le reste nous est connu. La transparence politique est venue ensuite.
L’homme malien a caractérisé la transformation qui s’est opérée comme la période des libertés décalées, le règne d’un comportement du genre on fait ce qu’on veut, où on veut et quand on veut. Depuis cet avènement qui a balayé de la plus belle des manières 23 ans de dictature et de gabegie.
Ce virus comportemental néfaste, qui va provoquer l’anarchie dans les salles de classe et saper toute autorité, n’a pas épargné l’école malienne. Les élèves qui manquent d’intelligence ne se soucient plus de leurs parents ou de leurs professeurs.
Il faut souligner le manque évident d’infrastructures, contre lequel d’énormes efforts ont été faits, comme l’un des défauts de l’école au Mali. Certaines écoles du pays sont à un stade de délabrement très avancé.
Il est regrettable qu’il y ait si peu de ressources humaines qualifiées disponibles. Comme si cela ne suffisait pas, il y a encore trop de monde, surtout dans les écoles publiques (plus de 100 apprenants par classe). Les rumeurs décrivent une forte baisse de la capacité intellectuelle des adeptes et de leurs maîtres.
Les premiers ont choisi de s’impliquer dans des feuilletons étrangers qui pervertissent leur cerveau plutôt que de suivre leurs études ou de participer à des activités de groupe. Le second groupe est résistant à toute révolution pédagogique parce qu’il a choisi une vie d’habitude et qu’une grande partie d’entre eux a noué des relations avec ses élèves, sacrifiant ainsi son individualité. Le manque de ressources pédagogiques, telles que les manuels scolaires, et la pénurie de bibliothèques servent à saboter les efforts.
Il est regrettable que les responsables de l’éducation à tous les niveaux manquent de vision.
L’apparition de notes transmises financièrement et sexuellement s’est accélérée dans nos meilleures universités. Quelle scène laide!
Comment exclure l’expansion des écoles privées de la liste des vices qui menacent le système éducatif malien ? En effet, ces derniers ont démontré une propension constante à l’échange de notes. Les répétitions sont rares. Pour obtenir une sorte de renommée, quoi qu’on fasse.
Pour souligner ce point, les grèves pendant les années scolaires et universitaires ont un effet néfaste sur la qualité de l’éducation puisqu’elles résultent de conflits entre enseignants, élèves et dirigeants. En fait, s’ils se répètent, c’est tout le système éducatif qui est corrompu.
Ces fluctuations d’humeur coûtent de l’argent aux contribuables et font perdre en moyenne chaque année une partie de leur réputation aux écoles maliennes.
Au cours des neuf mois d’école, aucun programme d’enseignement n’est mis en œuvre et les élèves reçoivent des diplômes vides. Quel accident !
Le gouvernement n’est pas loin de pouvoir répondre aux demandes des étudiants, instructeurs et professeurs qui le supplient de le faire. Selon certains oiseaux de mauvais augure, cette personne est également peu apte à donner des leçons en raison de son style de vie royal.
Les appétits des grévistes ont été piqués par les bâtiments, les fermes, les multiples comptes bancaires et autres véhicules haut de gamme circulant autour de Bamako et ailleurs.
Ils prétendent qu’il est inutile de se sacrifier pour le Mali dès maintenant puisque ceux qui doivent servir d’exemple ne renoncent à aucun avantage. Il y a encore de l’argent dans les caisses de l’État. La nation connaît une mauvaise gestion et une répartition inégale des revenus entre les fils d’une même famille.
Par conséquent, il est plus que nécessaire de trouver une solution permanente aux grèves en cours des artistes interprètes de l’école malienne. C’est essentiel pour la survie de la nation.