Gestion du cadastre minier par la DNGM : Un gap de plus de 2 milliards FCFA : le Directeur et sa bande sur des braises

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Gestion du cadastre minier par la DNGM : Un gap de plus de 2 milliards FCFA : le Directeur et sa bande sur des braises

L’audit financier réalisé par le Bureau du Contrôleur Général (BVG) à la Direction Nationale de la Géologie et des Mines (DNGM) est instructif : la gestion du cadastre minier par la Direction Nationale de la Géologie et des Mines a abouti à un gap financier de 2,826 milliards de FCFA (2 826 712 238 F) pour les exercices 2018, 2019, 2020 et 2021. (31 août).

Il n’y a pas eu d’appel d’offres pour la privatisation de la Direction Nationale de la Géologie et des Mines. Certainement pas à notre connaissance. Elle est exclusivement employée par le directeur, Cheick Fanta Mady Keita, et ses sponsors, et tout porte à croire qu’elle a été victime d’une offre publique d’achat (OPA) restée longtemps sans nom. Cela comprend la gestion clanique des ressources humaines et financières, l’achat de conscience et de silence, les manigances et les affaires en plein air. Tout le monde n’est pas offensé par tout ce qui arrive. Du coup, la caisse connaît des anomalies financières totalisant plus de 2 milliards de francs CFA. Il est évident que la DNGM contient les germes de sa propre disparition.

Des irrégularités à la pelle  

Faut-il se taire pour éviter sa fureur face à l’incompétence générale à la DNGM et le racket du clan qui la gouverne ? Ceux qui se posent encore ces questions sont heureux. En raison du fait que l’oligarchie DNGM a depuis longtemps des convictions anesthésiantes. Avec de l’argent qui sonne quand tu trébuches. Le même commentaire dur est fait partout : motus et bouche cousue. Personne pour dénoncer ces pratiques commerciales louches. Nous restons indifférents face à l’administration clanique du cadastre minier de la DNGM et cette mauvaise gestion environnementale qui met en péril l’avenir des Maliens.

Le même silence terrible envahissait tout. Car le leader tout-puissant de la DNGM, Cheick Fanta Mady Keita, ne cesse de leur verser de l’argent dans leurs poches. Par conséquent, vous devez accepter ses défauts et supporter ses illusions.

Une place prépondérante dans l’économie malienne est occupée par l’industrie minière. Elle se distingue par la diversité et la richesse des ressources. L’or est considéré comme la principale ressource utilisée à cette fin. Le Mali contient également une quantité importante de réserves minérales, notamment celles d’uranium, de fer, de diamants et de bauxite.

L’industrie minière est cruciale pour l’économie malienne puisqu’elle représente plus d’un million d’emplois, 7% du PIB du pays, un quart du budget de l’État et la quasi-totalité de ses exportations. En conséquence, l’État reçoit de l’argent de la vente des titres miniers, qui provient de l’argent que la DNGM gagne en gérant le cadastre minier.

L’Administration des Mines a octroyé 809 titres miniers au cours de la période étudiée. Pour la période considérée, la DNGM a perçu un total de 6,545 milliards de francs suisses de revenus en échange de la délivrance de titres miniers et autres amendes (6 545 397 779 FCFA). Par conséquent, la gestion du cadastre minier par la Direction Nationale de la Géologie et des Mines au cours des exercices 2018, 2019, 2020 et 2021 présente une opportunité manifeste d’observation pour l’Auditeur Général.

L’enquête financière de l’Auditeur à la DNGM avait pour objectif de confirmer l’exactitude des opérations de recettes et de dépenses, le respect des conditions d’attribution des titres miniers et l’exécution des conventions d’établissement y afférentes. Les conditions d’octroi des titres miniers destinés à l’exploration et à la recherche, l’exécution des conventions d’établissement y afférentes, et les opérations de recettes et de dépenses réalisées par la DNGM et la DFM du Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau dans le cadre de la gestion du registre minier ont été au centre des travaux d’audit.

Le Ministre chargé des Mines et ses hommes entre magouille et embrouille

Le rapport de vérification indique que le ministre chargé des Mines n’a pas veillé à ce que les populations locales soient incluses dans l’activité d’exploration minière.

L’équipe de vérification a procédé à une évaluation documentée des permis d’exploration délivrés et des accords d’établissement signés au cours de la période sous revue pour confirmer la conformité aux exigences du code minier. Elle a procédé à des visites de chantier en présence d’un ou plusieurs représentants des entreprises concernées, d’un représentant de la DNGM et d’un représentant des communes des lieux visités. Les enquêteurs se sont également entretenus avec des représentants des différentes entreprises impliquées et ont rencontré les chefs de village et les conseillers des communautés susmentionnées. Mieux encore, l’équipe de vérification a découvert qu’aucune consultation préalable des populations locales n’avait eu lieu avant la délivrance des permis de recherche, malgré le fait que les emplacements couverts par les permis susmentionnés comprennent des champs, des lieux de culte, etc. Et puis il ressort que le lot de documents en cours d’examen ne contient aucune mention des implications environnementales et sociales potentielles de la recherche. En effet, du fait de l’opposition totale des villageois du village de KENIEMA, le titulaire du permis de recherche délivré par arrêté n°2021/1950/MMEE-SG du 30 avril 2021 accordant un permis de recherche pour l’or et les substances minérales du groupe 2 à Narena -Nord dans le Cercle de Kangaba n’a pas pu réaliser les travaux prévus.

Au préjudice des propriétaires légitimes des sites autorisés, l’équipe de vérification a découvert une occupation et une exploitation illégales par des mineurs artisanaux nationaux et d’autres nationalités. Le manque d’engagement et de connaissances des résidents locaux alimente une résistance préjudiciable à la mise en œuvre de projets miniers et encourage l’occupation et l’exploitation non autorisées des sites miniers.

L’arrêté interministériel fixant le taux et la clé de répartition du produit des pénalités n’a pas été pris par les ministres chargés des finances et des mines.

L’équipe de vérification a pris connaissance des documents régissant les modalités de fonctionnement et de gestion dudit Fonds et s’est entretenue avec le Directeur National de la Géologie et des Mines, Cheick Fanta Mady Keta, pour s’assurer de la cohérence des modalités de répartition des ressources destinées à alimenter le Fonds de financement de la recherche, de la formation et de la promotion des activités minières.

L’Arrêté Interministériel fixant le taux et la clé de répartition des produits issus des pénalités revenant aux agents au titre de l’intéressement ou de la prime de découverte a donc été constaté comme absent, contrairement à ce que voulait le Décret n° 2012-717/ PM-RM du 20 décembre 2012 fixant les modalités de fonctionnement et de gestion du Fonds. L’équipe a également constaté qu’il n’y avait pas de disposition claire sur les modalités d’approvisionnement du Fonds dans le décret n° 2020-0177/PT-RM du 12 novembre 2020 fixant les modalités et modalités d’application du Code minier en République du Mali. Une répartition plus équitable des ressources issues de l’administration du Fonds Minier n’est pas possible en l’absence de certains textes d’application. Ce n’est pas tout non plus. Pas du tout.

Même le ministre en charge des mines a fait une ouverture de compte bancaire erronée. L’article 18 du décret n° 2018-0009/P-RM du 10 janvier 2018 portant Règlement Général des Comptes Publics précise que « sous l’autorité du Ministre chargé des Finances, les comptables directs du Trésor, commettants secondaires, exécutent tous opérations budgétaires, financières et de trésorerie […] des comptes spéciaux du Trésor. Il s’agit d’une violation flagrante de cette disposition.

En conséquence, l’équipe de vérification a écrit à la DFM du Ministère en charge des Mines pour solliciter l’ouverture du compte bancaire du Fonds de Recherche afin d’assurer la cohérence du fonctionnement et de l’administration du Fonds de Financement de la Recherche. Elle a également rencontré le président du comité directeur du fonds de financement de la recherche, le directeur national de la géologie et des mines et le directeur des finances et de l’équipement.

La mission de vérification a découvert qu’au lieu d’utiliser le compte spécial d’affectation du Trésor pour le fonds de financement de la recherche, de la formation et du développement des opérations minières, le Ministre chargé des Mines a établi le compte bancaire n° 25100010802-17 dans les archives de la BIM-SA . Le Directeur National de la Géologie et des Mines et le Directeur des Finances et de l’Equipement du Ministère chargé des Mines signent conjointement le décompte susvisé, et le Payeur Général du Trésor est le comptable cessionnaire nommé dans le décret 2012-717/PM-RM susvisé. du 20 décembre 2012 visée ci-dessus pour ce Fonds.

Ainsi, les fonds destinés à financer la recherche, la formation et le développement des opérations minières sont versés sur ce compte bancaire supervisé par la DFM du Ministère des Mines lors de la signature des conventions, du transfert des titres miniers et des amendes payées par les sociétés minières. . La réalisation des coûts inéligibles sur le fonds de financement de la recherche, de la formation et de la promotion des opérations minières est favorisée par l’ouverture irrégulière d’un compte bancaire.

Pire encore, le directeur de la géologie et des mines et le directeur des finances et de l’équipement du ministère des Mines, de l’Énergie et de l’Eau (MMEENational) ont utilisé le compte bancaire erroné.

L’équipe d’audit a examiné le décret fixant les modalités de fonctionnement et de gestion du Fonds, les relevés du compte d’affectation du Fonds tenu par le Payeur Général du Trésor, ainsi que les relevés bancaires relatifs au compte bancaire ouvert au nom de ledit Fonds, d’assurer la régularité du fonctionnement et de la gestion du fonds de financement. Elle a également rencontré les 2èmes Procurations de la Paye Générale du Trésor, le Directeur National de la Géologie et des Mines, et le Directeur des Finances et du Matériel (PGT).

Selon l’enquête, le directeur des finances et de l’équipement du MMEE et le directeur national de la géologie et des mines ont tous deux mal exécuté des dépenses du pool de financement de la recherche. Le Directeur National de la Géologie et des Mines et le Directeur des Finances et de l’Equipement du département ont versé des dépenses d’un montant total de 1 400 milliards de nos francs (1 400 559 369 FCFA) sur le compte bancaire du fonds de financement de la recherche en lieu et place du Payeur Général du Trésor. L’utilisation d’un compte bancaire non autorisé encourage la réalisation de coûts non autorisés. Le vérificateur général a également cité plusieurs violations dans le fonctionnement du cadastre minier, notamment la délivrance irrégulière de titres miniers aux entreprises par la DNGM et l’absence d’un manuel décrivant ses procédures administratives, financières et comptables. Par ailleurs, le dirlo Cheick Fanta Mady Keta accepte les courriers irréguliers lorsque la DNGM n’exige pas la fourniture des procès-verbaux de fin d’activité et des constats acquis auprès des titulaires d’autorisations de recherche.

Enfin, la DNGM a négligé de surveiller en permanence les opérations de recherche et liquidé de façon irrégulière les droits et taxes sur la plus ou moins-value de cession des titres miniers. Sans que la DNGM ne prenne des mesures pour arrêter ces activités minières illégales, les entreprises titulaires de permis d’exploration extraient en fait illégalement de l’or.

entre « manger » et le pourboire

Incontestablement, Cheick Fanta Mady Keta, le leader de la DNGM, et sa bande sont en piteux état. Impossible d’appréhender le gouffre financier qui s’est creusé au niveau de cette structure.

Clairement, la DNGM n’a jamais connu dans son histoire une telle hémorragie financière. Pire encore, il n’a jamais été donné à une figure aussi clivante que Cheick Fanta Mady Keta : les caisses se sont effondrées de 2018 à 2021. Comme le fleuve Niger à son point le plus bas. Les centaines de millions d’irrégularités financières n’ont pas été comptées. mais dans nos francs dans les milliards. Il existe une disparité en nombre de plus de 2 milliards de francs suisses (2 826 712 238 FCFA).

La DNGM n’est pas la seule à avoir perdu son attrait. Elle a été vendue au diable après avoir vidé son âme. Et son dirlo ne donne encore aujourd’hui qu’une impression de décrépitude et d’aridité. Et pour cause, les erreurs dans ce service n’ont jamais été aussi graves.

Le directeur national de la géologie et des mines, Cheick Fanta Mady Keta, n’a pas exigé que les entreprises minières compensent les déficits d’investissement en termes de gestion d’entreprise. Les enquêtes financières semblent indiquer que les entreprises détentrices de droits miniers n’ont pas comblé la compensation du déficit d’investissement de l’État malien. En fait, l’équipe d’audit a découvert que les investissements de 32 organisations étaient inférieurs aux programmes d’investissement annuels minimaux spécifiés dans les accords d’établissement. De plus, certaines entreprises n’ont pas remboursé l’État pour la perte compensatoire. Il y a eu 2,826 milliards de nos francs de déficits non compensés tout au long de la période sous examen (2 826 712 238 FCFA).

Les titulaires de permis de recherche se livrent maintenant à l’extraction illégale d’or pendant cette période. L’équipe de vérification a également découvert lors de visites sur site que le titulaire du permis de recherche aurifère à Bérila dans le Cercle de Bougouni, accordé par l’arrêté n° 2017-1565/MM-SG du 30 mai 2017 (renouvelable conformément à l’arrêté n° 2020 -3315/MMEE-SG du 31 décembre 2020), dispose de fournitures et d’équipements d’exploitation sur ses deux sites de Bérila. Il y a deux (2) stations de concassage, une sur chaque site, un (1) concasseur primaire, un (1) compresseur d’air, quatre (4) pelles chargeuses (KOMAT-SU PC 200), douze (12) véhicules de transport de minerai, dont six (6) opérationnels, quatre (4) bulldozers, un (1) concentrateur d’or, une (1) carrière d’environ 2500 m2 et une (1) carrière d’environ 3000 m2, et un total de douze (12) véhicules de transport de minerai.

Les deux sites de l’entreprise ont dit équipement en cours d’utilisation. En conséquence, l’équipe de vérification a demandé qu’un procès-verbal soit rédigé par un huissier-commissaire de justice. L’équipe de vérification a sollicité et obtenu l’Ordonnance Gracieuse n°133 du 27 mai 2022 aux fins d’apposition de scellés sur les sites du Président du Tribunal d’Instance de Bougouni à titre préventif. Cette ordonnance a été exécutée par le même huissier-commissaire de justice.

Par ailleurs, le 2 juin 2022, l’Auditeur général a notifié respectivement le Premier ministre et le Président de la transition par lettres n°conf. 0307/2022/BVG et conf. 0308/2022/BVG, de l’exploitation illégale de l’or sur le site de Bérila par la société GOLD PARTNERS SARL sur la base d’un permis de recherche.

Le Commissaire aux Comptes a conseillé au Premier Ministre de prendre en compte les actions suivantes : saisir la Direction Générale du Contentieux de l’Etat pour suivre et défendre les intérêts de l’Etat auprès du Tribunal d’Instance de Bougouni ; demander au Ministre chargé des Mines de solliciter ses services techniques pour procéder à une évaluation du préjudice causé à l’Etat par l’exploitation illégale et illicite de l’or et des produits dérivés par la société GOLD PARTNERS.

Par ailleurs, l’Auditeur Général a alerté le Directeur Général du Contentieux de l’Etat des anomalies précitées pour la protection des intérêts de l’Etat par lettre n°conf. 0324/2022/BVG du 13 juin 2022. Les sommes des dommages subis par l’Etat du fait de l’exploitation illégale et illicite de l’or et des produits dérivés par la société GOLD PARTNERS SARL, qui seront évaluées par les services techniques du Ministère en chargé des Mines, peut faire l’objet d’une action en justice intentée par les services habilités de l’Etat.

De même, l’organisme BASHKAD GOLD SARL, objet de l’ordonnance n° 2018-3558/MMP-SG du 1er octobre 2018, est titulaire du permis de recherche d’or et de substances minérales du groupe 2 à Koulaka dans le cercle de Kangaba.

En effet, l’équipe de vérification a découvert une (1) laverie d’une capacité de charge d’environ 10 m3, un (1) mini-concasseur, une (1) excavatrice qui transportait activement des matériaux et un (1) véhicule à benne pendant son efficacité. visite. L’entreprise titulaire du permis de recherche précité n’a adressé aucune communication à l’administration minière l’informant de l’existence des équipements destinés à être utilisés exclusivement pendant la phase d’exploitation. En raison du non recouvrement du déficit d’indemnisation d’un montant total de 2 826 712 238 FCFA et de l’exploitation corporative de l’or illicite, le Commissaire aux Comptes a le droit de saisir la Section des Comptes de la Cour Suprême et le Pôle Economique et Financier de Bamako. Le dirlo DNGM et son équipage n’ont dormi que d’un œil depuis ce temps. un mauvais présage

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