Lutte contre le terrorisme : Un autre feu de paille

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Lutte contre le terrorisme : Un autre feu de paille

Sept pays d’Afrique de l’Ouest visent à améliorer leur coordination contre les djihadistes. Ce sont : le Ghana, le Togo, le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Ces sept nations se réuniront à Accra jeudi et vendredi pour parler de leur collaboration en matière de sécurité et de renseignement. Ils veulent unir leurs efforts pour vaincre l’hydre terroriste. L’objectif est d’empêcher l’insurrection islamique de se propager du Sahel aux plages du golfe de Guinée.

Afin de renforcer leur collaboration dans la lutte contre l’expansion de la violence islamiste du Sahel aux plages du golfe de Guinée, les sept nations ouest-africaines se sont réunies le 17 novembre à Accra. Vendredi, il est prévu que ces conversations techniques sur la collaboration en matière de sécurité et de renseignement se poursuivraient. Le rassemblement vise à préparer une conférence ministérielle des pays de l’Initiative d’Accra qui aura lieu la semaine prochaine à une heure non identifiée. Ce forum a été créé en 2017 et comprend le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Togo. Le Niger et le Mali étaient présents en tant qu’observateurs.

Albert Kan-Dapaah, ministre ghanéen de la Sécurité nationale, a déclaré jeudi que la coopération est plus importante que jamais car la menace de l’extrémisme violent est « plus répandue qu’on ne le pensait auparavant et transcende les frontières ».

Les troubles djihadistes au Sahel ont commencé au Mali en 2012 et se sont depuis étendus au Burkina Faso et au Niger voisins, déplaçant des millions de personnes et constituant une menace pour les gouvernements du golfe de Guinée.

Ainsi, la menace des militants de l’organisation État islamique (EI) et d’Al-Qaïda, qui ont établi des bases au Niger et au Burkina Faso et multiplient désormais leurs attaques sur leur territoire, est présente au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana , et Togo. L’inquiétude se développe également sur le recrutement local potentiel à l’intérieur de ces pays.

Des représentants gouvernementaux de l’UE, de la Grande-Bretagne et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest devraient assister aux négociations d’Accra (CEDEAO).

Selon l’Initiative d’Accra, les chefs d’État régionaux parleront des idées de sécurité lors d’une conférence prévue le mardi 22 novembre.

Depuis les deux coups d’État successifs de 2020 et 2021, la puissance militaire du Mali s’est progressivement rapprochée de Moscou, et Bamako est accusé de coopérer avec le groupe paramilitaire Wagner, ce que Bamako dément. Cela a endommagé les relations avec les alliés occidentaux. Dans un effort pour arrêter la propagation de la violence islamiste, la France a achevé le départ de ses troupes du Mali cet été. Ces forces y étaient stationnées depuis plus de 10 ans.

Les casques bleus opèrent dans le pays depuis 2013, mais depuis que les relations de la mission de l’ONU avec le gouvernement malien se sont détériorées, les contingents égyptien, ivoirien et britannique ont été annoncés comme ayant quitté le pays.

Alors que le Royaume-Uni, la France et d’autres pays envisagent des options pour « rééquilibrer » leur déploiement au Sahel et dans les pays côtiers, le ministre britannique de la Défense, James Heappey, a annoncé lundi qu’il participerait à la réunion d’Accra.

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