« Maliennes et maliens, pour rien au monde, ne perdons pas le Manden » : « Il vaut donc mieux parler de “Nord du Mali” plutôt que d’ “Azawad” qui ne correspond, historiquement, au nom d’aucune entité politique ».

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« Maliennes et maliens, pour rien au monde, ne perdons pas le Manden » : « Il vaut donc mieux parler de “Nord du Mali” plutôt que d’ “Azawad” qui ne correspond, historiquement, au nom d’aucune entité politique ».

Le 28 juin 2020, nous y sommes. Le 18 août, plus de deux mois après cela, l’administration du président Ibrahim Boubacar Keita a été renversée. Au moment précis où le M5-RFP débattait de la sélection d’un « Premier ministre à plein pouvoir », l’ambassadeur américain au Mali conseillait aux responsables de mettre en œuvre le douteux « ACCORD » ou DOLOSIF D’ALGER. Notre compatriote le professeur Boniface Diarra, qui enseigne dans des institutions au Canada, a pris la décision astucieuse qu’il était vital de fournir des conseils aux autres citoyens à la recherche d’une alternative à l’influence d’IBK.

De plus, il a composé un texte succinct mais dense intitulé « Note introductive à mes compatriotes pour la mise en place d’un Conseil Exécutif pour la Défense du Peuple et du Territoire de la République du Mali et des pays du Sahel » avec l’interpellation urgente « FOSSI KANA-TO, MANDEN KA-BON AN BOLO, NGNASSI-MA » (« Que rien ne nous amène à perdre le Manden, de quelque manière que ce soit. Son interrogation s’apaise en janvier 2023, deux ans et demi plus tard, surtout après la première commémoration du 14 janvier comme Journée Nationale de la Souveraineté Retrouvée. En effet, il faut aujourd’hui plus que jamais renoncer au NON-« ACCORD » frauduleux d’Alger par ANNULATION « INTELLIGENTE » et supprimer le terme « AZAWAD » du vocabulaire politique malien. Ce terme désigne une zone de transhumance d’environ 350 km2, et la seule chose qui a changé dans la vision politique d’ATT depuis le décret instituant le « Pacte national » de 1992, c’est son innocence. et le gouvernement malien doit éviter d’aider à la transformation de la notion de transhumance en un concept de politique si la région nord du Mali comprend la zone de pâturage de 350 km2 appelée « Azawad », où les éleveurs du monde entier se rassemblent pendant la saison sèche . Il est donc préférable de se référer au « Nord du Mali » plutôt qu’à « l’Azawad », qui ne correspond historiquement au nom d’aucune entité politique, comme le montre le tableau synoptique ci-joint. Le professeur Boniface Diarra espère que les responsables politiques maliens se rendront compte de l’urgence de préparer la paix plutôt qu’un « référendum constitutionnel » et des « élections générales ». Puisse-t-il arriver à la conviction que la meilleure ligne de conduite est d’établir la paix. En raison de tout ce qui précède, nous offrons à nos lecteurs une introduction complète au patriote afin de nourrir leur réflexion citoyenne.

« Que rien ne nous conduit à perdre le Mandén, aucunement »

Quoi qu’en dise Son Excellence l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique (USA) au Mali, M. Denis Bruce HANKINS, le peuple africain au Mali ne doit pas se laisser détourner de son témoignage sur lui-même. Au lieu de cela, il doit tirer toute l’inspiration pour la « Déclaration d’indépendance » des USA du 4 juillet 1776 des paroles de l’ambassadeur « américain » (paragraphes 1 et 2). Cela servirait d’équivalent moderne de banc d’essai pour un concept original, celui qui accorde explicitement au « peuple » le droit de se révolter pour « abolir » la « forme de gouvernement (…) préjudiciable » et ériger « un nouveau gouvernement » à sa place. L’analyse révèle que le certificat de naissance des États-Unis d’Amérique du 4 juillet 1776 est plus qu’une licence ; c’est incontestablement une invitation au bonheur de tous les Peuples victimes d’injustices et d’usurpations à « dissoudre les liens politiques » qui le lient à l’usurpateur de sa liberté ou de sa souveraineté. A n’en pas douter, le « fourbe accord d’Alger », signé le 15 mai 2015, qui a succédé au notoire (selon l’article 17) « accord de Ouagadougou » du 18 juin 2013, représente la pire agression contre la souveraineté que la République du Mali depuis son indépendance formelle le 22 septembre 1960. Le faux « Accord » d’Alger » sonne « l’appel du Mali » à ses Enfants, partout dans le monde, pour sa « prospérité », un tocsin que seuls ceux qui chercher, intentionnellement ou inconsciemment, l’élimination du Mali ne peut pas entendre. Les Africains du Mali doivent se conformer aux exigences de l’article 22 de la « Constitution du 25 février 1992 », qui stipule que « La défense de la patrie est un devoir pour tout citoyen », même les citoyennes. Les Maliens doivent le faire par « foi » dans le « destin » de leur nation dans une Afrique unifiée. Par conséquent, nous devons nous unir pour empêcher le « pacte trompeur » susmentionné de détruire le Mali. Le Conseil Exécutif pour la Défense du Peuple et du Territoire de la République du Mali et des pays du Sahel doit être mis en place afin « d’abolir » la « forme de gouvernement patrimonial destructrice » de notre patrie et de « mettre en place » un Exécutif Conseil de Défense du Peuple et du Territoire de la République du Mali et des pays du Sahel à sa place, plutôt qu' »un nouveau gouvernement » issu de la nomination d’un « Premier Ministre » aux pleins pouvoirs » Le Peuple Africain en Le Mali a témoigné que le « Conseil Exécutif pour la Défense du Peuple et du Territoire de la République du Mali et des Pays du Sahel » devrait être composé de neuf (9) membres au plus, assistés d’autant de secrétaires d’Etat pour trois (3) Ses principales missions seront les suivantes : pacifier le Sahel sur la base d’accords bilatéraux impliquant la restauration de l’intégrité du territoire, mettre en place l’administration du pays et les services aux citoyens, organiser la tour des réfugiés, la préparation et l’adoption d’une nouvelle Constitution (kurukan-Fuga II), et la création d’institutions représentatives de la population sur la base d’un système segmentaire et non hiérarchisé .

Espérant, désespérément, que cette « note liminaire » contribuera à la solution de la tragédie malienne.

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