Projet de Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption, sa validation au cœur des échanges
Projet de Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption, sa validation au cœur des échanges
L’atelier national de validation du document sur le projet de stratégie nationale de lutte contre la corruption et son plan d’action a été ouvert le mardi 29 novembre 2022 à Bamako par le ministre de la reconstruction de l’État chargé des relations avec les institutions, M. Ibrahim Ikassa Maga.
L’État du Mali et ses alliés accordent une grande importance à la lutte contre la corruption. L’un des objectifs de l’axe 4 du plan d’action du gouvernement pour faire progresser la bonne gouvernance est la création et l’exécution d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption. A travers cet accord, le Mali aura toutes les cartes en main pour lutter contre l’opacité de la corruption dans l’administration des affaires publiques ainsi que d’autres actes illégaux, selon le ministre Maga. Il renforce la lutte contre la corruption.
Le ministre de la Refondation soulignera qu’il y a eu plusieurs initiatives nationales de lutte contre la corruption depuis plusieurs décennies. Il en énumère quelques-uns, dont les États généraux sur la corruption et la délinquance financière qui se sont tenus en 2008, l’adoption du document de stratégie nationale de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme en octobre 2012, l’adoption de la loi n° 2012-2012. 2014-015 du 27 mai 2014 et l’adoption du Document Cadre National de Politique pour la Transparence de l’Administration et de la Vie Publique en janvier 2016. Afin d’accroître l’efficacité de notre action, il nous manquait notamment un plan coordonné et unanime pour combiner les efforts des organismes, de la société civile, des partenaires au développement et des personnes. Même si les résultats obtenus jusqu’à présent en termes de contrôle, de vérification, de déclaration du patrimoine des assujettis, ainsi que d’éradication de la fraude et de la corruption et de la sensibilisation des populations, sont plus qu’encourageants, le ministre Ibrahim I. Maiga a averti qu’il ne fallait pas faire nous perdons de vue l’ampleur de la tâche qui nous attend encore. Il a tenu à mentionner l’engagement des hautes autorités dans cette démarche. Il a déclaré : « Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, n’a cessé de signaler son dévouement au développement d’une gouvernance vertueuse en général et à la lutte contre la corruption en particulier. Concernant les partenaires, notamment M. Maleye Dio, représentant résident du PNUD et
Mme Willemujn Van Lelyvel, représentante de l’ambassade des Pays-Bas, a qualifié la corruption de problème mondial et a réaffirmé leur engagement à la combattre. Du fait que, comme l’a souligné Mme Lelyved, il s’agit d’une bonne gouvernance, principe directeur du développement durable. Afin de maximiser ses chances de propager le phénomène hors de ses frontières, le Mali se dote d’un dispositif performant. Pour ce faire, il a le soutien de ses partenaires, soutien qui a été confirmé par le représentant du PNUD et l’ambassade des Pays-Bas.