Recrudescences des vols de moto : Une montée en flèche en cette fin d’année

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Recrudescences des vols de moto : Une montée en flèche en cette fin d’année

Ce n’est un secret pour personne que les vols de motos se produisent souvent dans la capitale du Mali, mais ce fléau est à son comble pendant les mois de novembre et décembre. De nombreux individus se font voler leurs biens par des braqueurs parfois armés. Pourtant, aucun quartier de Bamako n’échappe à cette déferlante de danger, c’est pourquoi de nombreux habitants s’inquiètent.

Posséder un véhicule pour le transport est une bouée de sauvetage en cette période difficile, car le coût des diverses formes de transport monte en flèche. De ce fait, la moto de Jakarta, principal mode de transport de la majorité des Maliens, devient la cible privilégiée des bandits qui rôdent dans les quartiers du quartier en guettant le comportement de tous les citoyens respectueux des lois de la ville.

Ce type particulier de moto, qui coûte entre 400 000 et 450 000 francs CFA, continue d’être le favori de ces voleurs car il est simple à voler et à vendre. Les chances de récupérer sa voiture après un vol sont quasi inexistantes, et de ce fait, la population défavorisée se tourne vers la police pour mettre fin à ces crimes. Bien que le nombre exact de vols de motos n’ait pas été rendu public, la conclusion est regrettable. Chaque jour apporte des nouvelles d’un autre incident de vol de moto.

Le problème s’est aggravé ces dernières années en raison du déploiement généralisé des motos-taxis. Ces arnaqueurs ont été une cible privilégiée pour ces voleurs, c’est vrai. Les vidéos sur les réseaux sociaux en témoignent. On se souvient encore de la terrible mort de plusieurs de ces chauffeurs de moto-taxi lâchement assassinés par ces bandits après avoir été cambriolés. Les utilisateurs ont été plus hostiles aux voleurs malheureux qui ont été attrapés à la suite de cela. Le jugement est sévère : soit lynchage, soit exécution par le feu. Même avec cette sauvagerie, les vols se produisent toujours. Ironiquement, certains receleurs achètent ces motos volées à des tarifs exorbitants.

Cependant, les voleurs utilisent une variété de techniques. Le gadget est destiné à être volé. Toutes les méthodes fonctionnent bien pour cela. Malgré la disponibilité d’un mécanisme antivol, l’une des méthodes les plus populaires consiste à pénétrer par effraction chez les concessionnaires ou les lieux d’affaires pour prendre des motos sans être observé. Quand on considère le niveau de vie des Maliens, ce constat est triste.

Qu’en est-il en commune I

Les coups bas des voyous se retrouvent à Djélibougou, Banconi, Sotuba, Doumanzana et quelques autres quartiers de cette ville. De nombreux vélos sont mystérieusement pris.

L’enseignant Boubacar Konaté se souvient : « J’ai acheté ma moto le 1er novembre précisément, et dans la nuit du 15 au 16 novembre, quelqu’un est entré chez moi et a volé ma moto garée avec la télévision. Ce n’est qu’au petit matin que J’ai pris connaissance de son départ, et je ne sais pas comment il a fait pour revenir. J’ai dû travailler très dur pour économiser pour ce vélo, et après moins de deux semaines d’utilisation, il m’a été volé. Bien sûr, je j’ai appelé la police, mais je n’étais pas dupe, je savais que c’était fini, il n’y a presque aucune possibilité que j’obtienne ma machine.

Seyba Diarouma, propriétaire d’une cour commune, s’y est également rendue. Les braqueurs ont dérobé cinq motos de la concession appartenant aux individus qui résidaient au premier étage tout en résidant dans le même immeuble que ses locataires à Doumanzana. « Je n’ai pas encore trouvé d’explication à cela. C’est une structure qui ne peut être fermée et ouverte que de l’intérieur. Ces motos se trouvaient également dans une entreprise qui a été complètement fermée ce soir-là. Le manque de vue ou de son est ce qui nous surprend Le fait que ces voleurs soient toujours en liberté est comme par magie, une circonstance à laquelle les citoyens de Bamako sont quotidiennement confrontés.

Les méthodes des malfaiteurs se sophistiquent cependant au fur et à mesure que les agents de sécurité interviennent pour déjouer les vols de vélos. Au moins un membre de la brigade de recherche d’un poste de police local a fait cette remarque. Par conséquent, il est conseillé de faire preuve d’une grande prudence dans la lutte contre cette épidémie croissante.

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