Situation alarmante dans nos hôpitaux publics : Conséquence de la grève des médecins

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Situation alarmante dans nos hôpitaux publics : Conséquence de la grève des médecins

Les hôpitaux publics maliens connaissent actuellement une accalmie. La grève des médecins comme cause. Les médecins de l’hôpital Gabriel Touré sont en grève depuis le lundi 13 février 2023, et ceux de l’hôpital du Point G sont en grève illimitée depuis le 6 février 2023, en raison de revendications non satisfaites. Les négociations avec le gouvernement sont toujours en cours, ce qui rend l’état des malades alarmant. Faute de personnel compétent, les patients qui ont été les premières victimes du système médical « bras de fer » du gouvernement ont commencé à virer au noir dans ces deux hôpitaux. Quand ce scénario prendra-t-il fin, au grand soulagement des malades ? Et si chacun rajoutait de l’eau à son vin pour arriver à un compromis.

Le directeur général de l’hôpital, Gabriel Touré, est accusé par les organisations syndicales de ces hôpitaux de nourrir des méfiances à leur égard. Puis, par ses agressions répétées, il a porté atteinte à la liberté du travail. De plus, ils estiment que le gouvernement n’a pas tenu ses engagements pris conformément aux accords signés avec les comités du travail du CHU Gabriel Touré. A ces critiques s’ajoutent : la tentative du directeur général de l’hôpital d’enfreindre les règlements, notamment ceux relatifs à la nomination des représentants du personnel au conseil d’administration de l’hôpital ; les outils de production et de livraison de l’hôpital Gabriel Touré, inadéquats et rapidement dégradés ; le souci déplacé de la direction de l’hôpital pour le patient; et De plus, ils constatent un manque de volonté de trouver des réponses aux questions soulevées lors des rencontres organisées par le ministère de la Santé et du Développement social, ainsi qu’un mépris général envers les dirigeants syndicaux de la rencontre. Leurs comités ont jugé nécessaire d’observer les grèves annoncées.

En effet, les malades paient le prix fort depuis le début de la grève. Les usagers ne savent plus à quel saint prier puisqu’ils sont au milieu d’une bagarre entre des médecins qui se positionnent derrière leur syndicat et le gouvernement. Les consultations normales ne sont plus possibles. Seules les situations d’urgence sont traitées. Les autorités doivent assumer leurs responsabilités car les grèves sont le dernier recours. Nos autorités doivent agir car le manque d’équipements dans les bâtiments publics nuit à leur bon fonctionnement. Ce déficit est aussi la cause de nombreux décès. L’objectif de la grève est d’améliorer la qualité des soins prodigués aux patients.

Quand ce scénario prendra-t-il fin, au grand soulagement des malades ?

C’est la question brûlante sur toutes les lèvres car ni les autorités, ni les associations de médecins, et encore moins les patients, ne sont en mesure de contrôler la situation. Ainsi, les deux parties impliquées dans le conflit sont réunies pour tenter de trouver un compromis, au grand plaisir des patients. Pour faire face à cette crise, le gouvernement doit redoubler d’efforts.

En conclusion, le gouvernement et les grevistes sont exhortés à parvenir à un accord rapide afin de sauver des vies humaines.

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