Situation sécuritaire au Nord : Abdel Kader Maïga tire la sonnette d’alarme !

« In the North and Center of the country, community sleep is being negatively impacted by insecurity. There are many places where people are unsure about which saint to devote themselves to. The voices in Gao and Ménaka keep becoming louder. Trade unions and Civil Society Organizations (CSOs) continue to increase the number of their public statements, acts of civil disobedience, and work stoppages in an effort to be heard by those who may be affected. In light of this, Mr. Abdel Kader Maga, a member of the M5-RFP’s Strategic Committee, felt compelled to address the media in a press conference to give his honest assessment of the security situation.

Le natif de Gao affirme que les conflits violents sont toujours répandus dans les régions rurales. Les terroristes lancent un ultimatum de deux ou trois jours à toute une ville en disant : « Le cercle d’Ansongo est vraiment détruit. En conséquence, certaines personnes ont démissionné face aux menaces terroristes », a déclaré Abdel Kader Maga, qui a également déclaré qu’au niveau de Gao, il ne se sentait pas en sécurité en dormant chez lui.Il affirme que la nation dégage désormais l’impression troublante de recommencer.

Il affirme que des personnes déracinées de tout le Nord encerclent Gao. « S’il s’agissait de civils, il n’y aurait pas de problèmes, mais une partie importante d’entre eux sont des individus lourdement armés. Il ne se passe pas une semaine à Gao sans qu’il y ait un meurtre », a déploré M. Maga.

Les zones touchées par l’insurrection armée manquent toujours de présence de l’État, malgré les efforts déployés par le gouvernement de transition pour améliorer considérablement la situation sécuritaire. En fait, il exige que toutes les milices soient désarmées. « Ces mouvements armés sont à la racine de tout le problème de l’insécurité dans le nord aujourd’hui ! C’est un stratagème, mais nous n’exigeons pas maintenant de ces forces armées qu’elles protègent une ville au Mali. Parce que nous sommes arrivés à Kidal avec l’armée nouvellement reconstituée quand l’État a commencé à utiliser cette nouvelle stratégie, a-t-il proposé.

M. Maga a exhorté les autorités à mettre un terme à la situation car elles ne voulaient pas suivre avec quelqu’un qui porterait atteinte à leur dignité.

« La seule raison pour laquelle nous avons souhaité cette transformation était que nous savions que des choix difficiles devaient être faits car Mali Kura ne pouvait pas survivre sans eux. Il a poursuivi : « Les autorités doivent se ressaisir.