Transformation du coton produit au Mali : Les autorités de la transition décident d’installer deux unités de filature et de relancer la COMATEX
Transformation du coton produit au Mali : Les autorités de la transition décident d’installer deux unités de filature et de relancer la COMATEX
Dans un pays comme le Mali, le développement industriel est nécessaire pour une prospérité inclusive à long terme. Il propose de nouveaux outils et méthodes afin de booster la production. En conséquence, il augmente la productivité des employés et génère un grand nombre d’emplois. Il est de notoriété publique que les industries ont le pouvoir de changer non seulement l’économie mais aussi la société dans son ensemble. Les autorités de transition en étaient conscientes. En conséquence, il est devenu évident dès le début de l’année 2022 qui se termine rapidement que des unités industrielles nouvelles et existantes sont introduites. La situation de l’UMPP (Usine malienne de produits pharmaceutiques), dont le redémarrage avait été annoncé à l’issue du Conseil des ministres du 18 novembre 2022, a été évoquée dans notre édition de la semaine dernière (n°494 du mercredi 23 novembre 2022). 2022). Après le Conseil des ministres du 22 novembre 2022, ce fut celui de la COMATEX (Compagnie Malienne de Textiles) une semaine plus tard. Avant cela, cependant, le gouvernement avait un protocole d’accord pour l’installation de deux unités de filature avec la Chine qui a été signé le 21 novembre 2022.
Nous reconnaissons que tous les Maliens, pas seulement les acteurs et partenaires industriels, sont légitimement ravis des nouvelles positives qui sortent du secteur industriel. L’inauguration officielle de la nouvelle usine de pointe au Mali qui produira les cigarettes Dunhill International a eu lieu le mardi 25 janvier 2022, au siège de la SONATAM (Société nationale des tabacs du Mali).
Pour saisir pleinement sa signification, il est important de garder à l’esprit que cet événement s’est produit seulement trois semaines après le perfide embargo criminel que les chefs d’État de la CEDEAO ont imposé à notre nation. Ces chefs criminels étaient contrôlés par Emmanuel Macron, le président gangster qui dirige la République française depuis 2017 en raison d’une tournure tragique des événements. Environ cinq à six mois plus tard, le 2 juin, la première pierre d’une cimenterie à Dio-Gare, près de la ville de Kati, est posée. A cette époque, l’embargo franco-CEDEAO tentait encore d’étouffer le Mali et les Maliens pour renverser le Gouvernement de transition. La première pierre de la future usine de fabrication de lithium de Goulamina, dans la région de Bougouni, a été posée le lendemain 3 juin. Le voyage vers un Mali moderne se poursuivra. Le 6 juin 2022, trois jours après Goulamina, il a été révélé que Niaréla abritera une usine d’assemblage d’ordinateurs portables et de tablettes (Bamako). Une pause de trois mois a été prise pour ouvrir la voie et le 29 septembre 2022, l’usine de production de compteurs électriques et d’accessoires de Kambila a officiellement démarré (cercle de Kati). À l’approche de la fin de l’année d’un mois et demi, le gouvernement intérimaire a gardé les couleurs du Mali brillantes et brillantes. Ainsi, le 18 novembre, le gouvernement a déclaré la réouverture de l’Usine malienne de produits pharmaceutiques (UMPP). Un officier supérieur retraité de 81 ans écrit : « En continuelle industrialisation ! Etant donné que le Mali est le premier producteur de coton en Afrique et que cette précieuse ressource, appelée « or blanc », n’a subi aucune altération immédiate, la modernisation de la filière coton apparaît comme une bénédiction inespérée et, en tout cas, comme une atout fantastique pour le Mali. En d’autres termes, l’installation de deux unités et la réanimation de la Compagnie Malienne des Textiles (COMATEX) permettraient de valoriser ce matériel et de renforcer l’économie nationale. Mali se porte bien et sa respiration lourde est un signe de sa santé et de sa vigueur.
A Koutiala et à Bamako : deux unités de filatures pour 300 millions de dollars
Le 21 novembre 2022, le Mali et la Chine ont convenu de travailler ensemble pour établir deux unités de filature, l’une à Koutiala et l’autre à Bamako. L’entreprise chinoise de Qingdao serait responsable de la réalisation de ce projet. Dans cette situation, le Colonel Assimi GOTA, le Président de la Transition, a reçu Chen ZHIHONG, l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine, le vendredi 25 novembre 2022. Chen était accompagné d’une délégation d’acteurs chinois dans le cadre de la mise en place de l’installation projet pour les deux unités de filature. Le capital de la nouvelle société, la Société Malienne de Filature (SOMAFIL), à laquelle appartiennent les deux usines, est détenu à 85% par l’Etat malien via la CMDT et à 15% par le partenaire chinois, avec la création du conseil d’administration et tout ce qui est nécessaire au fonctionnement légal de l’entreprise, selon Alousséni Sanou, ministre de l’Economie et des Finances, sur le plateau du 20h. journal télévisé à la télévision nationale. Une estimation de la taille de l’investissement le situe à plus de 300 millions de dollars. La première opération, selon le ministre Sanou, serait installée à Koutiala et aurait une capacité de traitement de 20 000 tonnes de coton fibre par an dans des filets sur une superficie de 50 hectares. La deuxième installation sera située à Bamako et aura une capacité de 25 000 tonnes par an sur une superficie de 50 acres. Selon le responsable de l’économie et des finances, environ 30 % de la valeur ajoutée de la chaîne de valeur du coton est captée par le secteur de la filature, ce qui signifie que le Mali compenserait la valeur ajoutée et la marge bénéficiaire perdues sur la vente de la fibre. Rappelons que, selon certaines sources bien informées, ces deux unités généreront plus de 5 000 emplois. Deux jours après la signature de ce traité, autre bonne nouvelle : la COMATEX basée à Ségou a repris ses activités.
Le géant industriel de tissu du Mali va renaître de ses cendres après des décennies de difficultés
Le plan de relance de la Compagnie Malienne des Textiles a été présenté par le Ministre de l’Economie et des Finances au Conseil des Ministres, réuni en session ordinaire le mercredi 23 novembre 2022, et présidé par le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef d’état. Un plan de redressement qui prévoit un engagement financier de l’Etat d’environ 6 milliards de francs CFA a été accepté dans le cadre de la mise en œuvre des remèdes proposés. Les modalités de mise en œuvre de ce plan sont les suivantes : COVEC cédera ses parts dans COMATEX-SA pour un franc symbolique ; le plan de redressement sera homologué par le Tribunal de Commerce ; et une nouvelle gouvernance d’entreprise sera mise en place. L’accord de retrait de la COVEC au franc symbolique est déjà bouclé entre les parties, grâce à l’intervention du Président de la Transition, Chef de l’Etat. Les prochaines phases seront complétées avec le soin requis. Il convient de mentionner que la Société malienne de développement du textile, via la création de valeur ajoutée et d’emplois, contribue à la croissance de la production nationale de coton fibre dans le cadre du programme de développement industriel.
Rappelons qu’en remettant sur la table la réouverture de la Compagnie malienne de développement du textile à la mi-novembre 2021, les autorités de transition avaient redonné espoir aux populations de Ségou (COMATEX). La déclaration a en effet été faite lors d’une conférence de presse sur la vie chère que parrainait Mahmoud Ould Mohamed, le ministre de l’industrie et du commerce. Il affirme que le gouvernement s’est engagé à verser 600 millions de FCFA au titre des salaires des employés et qu’il déploie de nombreux efforts pour accélérer le processus de redémarrage des opérations de l’entreprise. Sur le plan institutionnel, le ministre avait indiqué que l’Etat poursuivra les discussions avec la société COVEC pour relancer ses opérations à travers le ministère de l’Industrie et du Commerce. Dans le même ordre d’idées, Mahmoud Ould Mohamed avait affirmé que l’Etat offrira au total 4.600 milliards d’aides pour le remboursement des dettes de fonctionnement et des dettes sociales. Et pour y remédier, le gouvernement a décidé de mettre en place une administration provisoire chargée de reprendre le contrôle du volet social et de reprendre l’activité. Toutefois, pour renforcer la gouvernance et renforcer les capacités financières de l’entreprise, et pour l’aider à atteindre et à maintenir son équilibre opérationnel, l’Etat conclura une convention de performance avec la COMATEX-SA. Il a conclu en disant que le ministère continuerait à parler aux investisseurs de l’ouverture du capital de la société pour une alliance stratégique. En tout état de cause, c’est l’économie de toute une région qui se développera grâce à la relance fonctionnelle des opérations de COMATEX. La Régie du Chemin de fer est à la région de Kayes ce que COMATEX est à la région de Ségou. En outre, Ségou abrite l’Office du Niger, dont le système primaire, le pont-barrage de Markala, est actuellement en cours de rénovation grâce à l’inventivité et au savoir-faire unique des Maliens, comme l’a déterminé le colonel Assimi Gota en décembre 2021.