Transition malienne: Le Président Goïta seul à la barre ?

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Transition malienne: Le Président Goïta seul à la barre ?

La transition malienne piétine, et ce n’est un secret pour personne. Ses personnages rament à contre-courant (dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) en pédalant dans la choucroute, et son chef, le colonel Assimi Gota, ne semble pas rompre son silence habituel. De plus en plus de Maliens sont perplexes devant le laxisme soudain d’un pouvoir qui tire pourtant sa légitimité de l’acceptation générale de la population, tant dans les villes qu’à l’intérieur. Pouvons-nous quand même établir une norme plus élevée et gravir les échelons ?

Le naturiste est revenu au bungalow, poursuivez-le. Le colonel Assimi Gota, président de la Transition, s’est toujours imposé une immobilité de cimetière. En tant que membre des forces spéciales « Grande muette » au Mali, sa position est appropriée. Bien qu’il ne soit ni confortable ni souhaitable pour un chef d’État de répondre rapidement à une question nationale, compte tenu des circonstances extraordinaires provoquées par le manque d’affection apparent des masses en vertu de son serment militaire et de ses fonctions de président de la transition, il a la responsabilité de sortir de sa coquille (et de rompre avec son calme habituel) afin d’informer le public de son point de vue sur les questions d’actualité. afin de dévoiler les nouvelles actions qu’il entend mener pour regagner la confiance des Maliens par les voies habituelles. Afin de résoudre les problèmes actuels empêchant nombre de ses compatriotes de bien dormir, le président Gota peut convoquer une conférence urgente avec les représentants de tous les lits de la nation. Force est de constater que les Autorités de la Transition n’offrent plus les réponses rassurantes face à ces inquiétudes.

Le président Gota devra s’adresser au pays en l’absence de ce rassemblement de haut niveau pour donner un aperçu des initiatives prises après 17 mois de redressement transitoire. De même, évaluez les initiatives clés qui seront menées au cours de cette dernière année et de la phase de transition restante.

Les fruits sont loin de la promesse des fleurs

Sans aucun doute, la popularité du régime de transition a récemment souffert. Il suffit de mener une enquête d’opinion sur les dernières actions réalisées pour s’en convaincre. Concrètement, la création de nombreuses commissions très consommatrices d’argent, la publication de la liste des membres du CNT qui s’additionne, l’absence prolongée de certains chefs de département ministériel de leurs fonctions, l’intérim prolongé à la tête de la Primature, le manque d’orthodoxie dans la passation de certains marchés publics, la lenteur et la défaillance manifeste dans l’exécution de certains marchés publics, et des faits de surfacturation et de mauvaise gestion qui sautent aux yeux. Tout cela alors que le gouvernement tente de répondre au problème de la vie chère et de l’état des routes dans les villes abandonnées (ou qui relient les villes).

Qu’en est-il de la décision imprudente d’imposer des mesures d’un régime régulier, comme l’obligation de porter un casque dans un court laps de temps ? Pour cette raison, l’essentiel de l’opinion du pays est que la transition suit simplement la route des systèmes combattus depuis le tristement célèbre « Diagnè Waati » du capitaine Amadou Aya et de sa compagnie. Il faut reconnaître qu’il échoue au moment le plus critique pour la survie du pays.

La seule personne sur laquelle tous les regards se tournent et fondent les espoirs face à tous ces excès est le colonel Assimi Gota, président de la Transition. qui doit maintenant agir comme son jeune frère burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré, et saisir le taureau par les cornes. A quel titre ?

Donner un visage nouveau à la Gouvernance et réparer notre diplomatie

Lorsque nous examinons brièvement les circonstances du renversement des administrations précédentes dans notre pays, nous constatons rapidement que les acteurs clés de la transition actuelle n’ont pas pleinement intériorisé les leçons importantes. Outre le fait que les princes de l’époque aiment entendre les beaux airs et les propos mielleux des laudateurs de la « cour » de Kati, sinon, il semble inconcevable que le gouvernement hésite à manifester un véritable changement en réponse aux doléances des Maliens. . une circonstance qui démontre que nous avons atteint le début. l’ère de la « famille d’abord » ou « Bè bi ba bolo (le destin de chacun est entre les mains de sa mère) ». Pour amorcer les changements nécessaires et laisser une voie libre devant sa « porte » à l’issue de ce temps, le Président de la Transition doit cesser de tergiverser et procéder au plus vite à la transformation nécessaire. exceptionnel.

Il existe deux alternatives disponibles pour cela. D’abord, faire une réorganisation pour inclure toutes les expertises locales dans le gouvernement (classe politique sans distinction de couleur et technocrates avec un bon carnet d’adresses à l’extérieur). Ensuite, donnez un nouveau départ à nos diplomates.

Passons à une diplomatie de charme, notamment avec nos nations environnantes et les investisseurs éventuels, après les résultats indéniables atteints par une diplomatie « féroce » à connotation nationaliste, sur fond de diversification des partenaires (invisibles). Tout cela a été couronné par la tenue d’élections équitables.

La transition s’étend sur une zone de perturbation, rendant impossible la dissimulation du visage, et les gens sont confus. Le plus grand risque, en période de tourmente, est de se comporter logiquement, pas la turbulence. selon Drucker

 

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