Accord pour la paix d’Alger : Vers la seule issue, qui ne veut pas s’assumer ?
Accord pour la paix d’Alger : Vers la seule issue, qui ne veut pas s’assumer ?
L’Accord de paix d’Alger a été un énorme obstacle au progrès de notre nation depuis qu’il a été rédigé, ratifié et commencé à être mis en pratique. C’est un symbole de l’extrême faiblesse du gouvernement malien. Réalité incontestable qui résulte du schéma prévu qui se dessine actuellement sous nos yeux. En réalité, il n’a pas fallu beaucoup de compréhension pour voir que la lenteur du processus d’application de cet accord était la bonne intention d’un État entièrement à genoux lors de la signature du document en 2015. Depuis lors, beaucoup d’eau s’est accumulée sous les ponts, et l’actuel gouvernement de transition, presque fanatique, a lancé une offensive de charme visant à assouvir les désirs d’un peuple qui nourrit particulièrement deux peurs : d’une part, l’intrusion de l’ancienne puissance coloniale, et d’autre part, le désir d’une apparence apparemment ésotérique Accord de paix d’Alger. Mais, même si c’était une grande source de joie publique de voir le gouvernement français prendre progressivement le contrôle de nos affaires, les gens se concentrent désormais sur le traité de paix. La provocation de Kidal qui a abouti à l’unification des mouvements signataires de l’accord en une seule entité politico-militaire cohérente est un facteur qui justifie sans doute la récente déclaration d’Amadou Maiga selon laquelle le premier secrétaire législatif du CNT sera évincé.
En tout état de cause, comme il n’y a qu’un seul problème qui refuse d’être assumé, il est nécessaire d’employer des tromperies qui pourraient être utilisées pour revoir ou supprimer les termes excessifs et antipatriotiques du document afin de donner à l’État l’opportunité de saisir et éviter un bain de sang potentiel.
De plus, malgré certaines voix divergentes, comme le mouvement associatif Tabalé de l’ancien ministre Seydou Traoré, qui rejettent la déclaration du DR Amadou Albert Maiga, force est d’admettre que la majorité des citoyens maliens estiment que le recours à la violence est une étape nécessaire pour l’état actuel à prendre afin de prouver à tous les conspirateurs et arbitres extérieurs de l’accord manifeste que le Mali contrôle désormais le jeu.