L’avant-première du film «notre beau village»

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L’avant-première du film «notre beau village»

Le film  « Notre Beau Village » a été réalisée dans le cadre d’une campagne nationale de communication commandée par le Ministère de la Cohésion Sociale, de la Paix et de la Réconciliation Nationale dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet de communication pour la paix et la réconciliation nationale. Le Haut Représentant du Président de la République pour le Centre, Pr. Dioncounda Traoré, le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, le secrétaire général du ministère de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Attaher Ag Iknane, et plusieurs autres invités ont assisté à son avant-première mardi dernier au siège de la Minusma.

Faire une campagne de communication et de sensibilisation visant à détendre et à rétablir l’harmonie sociale entre les communautés est l’objectif de ce film. De plus, il est nécessaire d’expliquer au grand public la fonction et la mission de la Minusma dans cette courte vidéo amusante de 16 minutes. Dans la Commune de Siby, à 50 kilomètres de la ville, « Notre Beau Village » a été tourné pendant 62 jours avec plus de 30 comédiens. Il suggère une stratégie calculée axée sur la sensibilisation du public et la communication.

Ce film évite de blâmer le problème au centre sur une ou deux communautés seulement. Il comprend deux parties, dont un appel aux personnalités puissantes des communautés traditionnelles, politiques et religieuses. La deuxième stratégie consiste à promouvoir la sensibilisation en faisant des blagues et des sketches. Tout au long de ce discours, un certain nombre de thèmes sont évoqués pour clarifier les origines sous-jacentes de la crise. On peut garder la cohésion sociale, la gouvernance, la radicalité religieuse, les rapports entre musulmans, chrétiens et animistes, la fonction des chasseurs traditionnels, la place de la religion dans la société, la fonction des chefs religieux dans la société, la contribution des femmes à la paix, la la cohésion et l’économie locale, et la fonction des élus locaux parmi ces thèmes.

Les personnalités ont toutes échangé leur ressenti sur la réalisation de cette communication pour la paix et la coexistence dans les régions de Mopti et Ségou après la séance de projection.

Mahamat Saleh Annadif s’est dit ravi de la manière dont ce message a été réalisé. Il a précisé que l’aide comporte plusieurs volets efficaces pour faire face au problème dans les arrondissements de Mopti et de Ségou. Le chef de la Minusma a souligné la nécessité de la régionalisation, d’un État juste et non corrompu et des pouvoirs traditionnels. Avant de proposer que les thèmes soient traduits dans d’autres langues afin que davantage de personnes puissent saisir le message, il a réitéré que la Minusma continuera à soutenir le travail de cohésion sociale.

Pr. Dioncounda Traoré se souvient notamment de la façon dont les communautés avaient toujours coexisté. Il a précisé qu’il n’y a pas de composante ethnique dans ce dilemme. « Ce problème a une origine extérieure ; il est sans rapport avec la façon dont nous vivons ensemble. Selon le Haut Représentant du Président de la République pour le Centre, la communication va aider la population à trouver un moyen de vivre ensemble. Avant de lancer un plaidoyer à tous pour l’harmonie sociale dans un Mali unifié, l’ancien président de la transition a également salué la proposition de la Minusma.

Selon Attaher Ag Iknane, « Notre service chargé de la cohésion et la Minusma ont produit cette campagne de communication pour le Centre. Il a poursuivi en disant qu’avec cette assistance, il est désormais possible d’identifier les origines locales et éloignées du problème central. Il a souligné le désir de faire traduire le message dans la langue maternelle de chaque pays.

Il est crucial de souligner que le dépistage a suivi toutes les précautions de sécurité contre le Covid-19, qui continue de tuer des gens dans notre pays.

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