Au Mali grèves au sein des hôpitaux: un business florissant pour certains praticiens

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Au Mali grèves au sein des hôpitaux: un business florissant pour certains praticiens

Le seul endroit où les malades peuvent trouver refuge est dans les hôpitaux. Au début du mois, deux établissements de santé importants au Mali, l’hôpital du Point G et l’hôpital de Touré, ont brusquement suspendu leurs opérations pour permettre les consultations médicales et les interventions chirurgicales programmées. Le problème est que la majorité des gens sont orientés vers des établissements de santé privés. Ces toilettes privées ont poussé comme des champignons. Actuellement, 73% de ces constructions de toilettes privées ne répondent pas aux normes. Ils sont employés par des praticiens des structures publiques ou en collaboration avec des partenaires. Les patients sont consultés en public et redirigés vers les cliniques. Les examens cliniques et paracliniques réalistes au sein des structures publiques sont concentrés ailleurs. Les praticiens hospitaliers touchent une partie de l’argent associé à ces cliniques privées sur chaque examen effectué dans ces cliniques. Dans ce cas, le patient paie plus qu’il ne le ferait dans un établissement public. Pour certains praticiens hospitaliers aujourd’hui, c’est devenu une industrie très lucrative. Et pourtant, l’État a fait des investissements financiers et technologiques dans les infrastructures de santé pour améliorer la prise en charge des patients.

Pourquoi le gouvernement se tait-il face à ces pratiques ?

Il est temps d’agir pour mettre un terme à cette pratique commerciale qui dénigre le corps médical.

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