De la restructuration de l’École Doctorale au Mali à l’émergence d’une certaine mafia académique

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De la restructuration de l’École Doctorale au Mali à l’émergence d’une certaine mafia académique

Un manifeste intitulé « De la restructuration de l’École Doctorale au Mali à l’émergence d’une certaine mafia académique » que le Dr Aly TOUNKARA, directeur des conférences à l’Université des Lettres et Sciences Humaines de Bamako, a signé le 1er janvier 2023, portant création d’une nouvelle école doctorale au Mali dans les domaines du droit, de l’économie, des sciences sociales, de la littérature et de la

Dans le manifeste, le Dr Aly TOUNKARA explique que les autorités académiques ont décidé de mettre en place un nouveau programme doctoral en droit, économie, sciences sociales, lettres et arts dénommé ED-DESSLA-MALI. Un qui a reçu les éloges de plusieurs. Cependant, à la grande surprise des doctorants et de la communauté académique en général, l’avis (daté du 27 décembre 2022) annonçant l’ouverture des candidatures pour l’année académique 2022-2023 fixe les frais de maintien à un million de FCFA, en raison d’une contribution de deux millions de FCFA d’un membre du jury (soit 200 000 FCFA x 6). Ces frais sont différents de ceux liés à l’inscription annuelle qui est estimé à 1 750 000 FC (le cycle doctoral dure en moyenne trois ans). De plus, il est important de rappeler que la pratique décrite existe également dans certaines universités publiques, malgré le fait que tous les documents juridiques décrivant l’enseignement au Mali soulignent son caractère gratuit et public. Cette circonstance extrêmement malheureuse incite certains individus réticents à mener des recherches infructueuses et futiles pour une bourse imaginaire.

À la lumière de cela, on peut être en désaccord avec les auteurs de cette mauvaise adresse académiquement inadmissible en faisant les points suivants :

Ceux qui ont formé la base de cet effort ont tous fréquenté l’université aux dépens de l’étranger contributeur. De plus, les juges du jury de soutien sont des professeurs qui ont lu les thèses des étudiants et accepté leur invitation, et non des robots. Ces professeurs n’étaient pas payés de cette manière parce qu’ils anticipaient ou anticipent actuellement des primes d’encadrement qui couvriraient ou couvriraient les frais de subsistance.

L’histoire révélera qu’une certaine élite intellectuelle a ordonné de payer aux forces de l’ordre une somme d’un million deux cent mille CFA (1 000 000 FC) afin d’entraver l’ascension sociale de brillants étudiants issus de milieux défavorisés, avec pour seul crime la pauvreté.

-Les universités ont le droit de rechercher de meilleures conditions de travail afin de produire de manière efficace et significative, mais elles ne doivent pas traiter les étudiants comme des animaux de ferme.

-Dans l’intérêt de l’intégrité académique et étant donné qu’il encadre les programmes doctoraux, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique devrait rappeler au plus vite aux étudiants ces « entrepreneurs académiques » car la marque Malikura ne s’aligne pas sur certains XXème siècle conventions.

-reste du côté positif de l’histoire. Serions-nous au même niveau que nous sommes maintenant si chacun d’entre nous s’était vu poser cette question ce matin ?

Il serait prudent de demander des éclaircissements avant de mettre en place une mesure qui a l’apparence d’une mesure punitive si l’on veut s’éloigner du système anglo-saxon tel qu’il se présente actuellement en termes de coût pour le soutenir. Dr Aly TOUNKARA, une fulmine.

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