Pédophilie : Un marabout condamné à 5 ans par la Cour d’assises
Pédophilie : Un marabout condamné à 5 ans par la Cour d’assises
La Cour d’assises de Bamako tient sa première session. Il y a quelques jours, un « marabout iroquois », un trentenaire, a été inculpé de pédophilie sur un mineur de 4 ans. Les événements se sont produits le 16 août 2018 à Lassa, une commune du quatrième arrondissement de Bamako. Malgré son refus de reconnaître les faits, il a été condamné à 5 ans de réclusion criminelle et au paiement d’une amende de 500 000 FCFA.
L’accusé, Y. Sissoko, arrive dans le bar tout de blanc vêtu et l’air très innocent. Le gaillard de trente ans était à l’aise, comme si de rien n’était. « Je ne reconnais pas les faits et je ne les reconnaîtrai pas. » J’ai été torturé par la police, mais je ne les ai pas reconnus, affirme-t-il catégoriquement.
Les faits
Le 15 décembre 2018, vers 11 heures du matin, à Lassa, Y Sissoko, qui était en mauvaise santé et venait de sortir d’un bar où de l’alcool avait été consommé, a appelé le nom du propriétaire du bar à une jeune fille nommée F Keta qui était jouer avec d’autres enfants. Avant d’enfoncer un de ses doigts dans le sexe de la fillette qu’il agrandissait avec le slip, Y.S. la fit asseoir sur ses genoux. Ce n’est qu’après les appels répétés de sa mère que l’enfant a pu être libéré. Incapacité d’uriner due à la douleur des attouchements du bourreau, Y.S, le père de la victime porte plainte auprès de la Cinquième Commission. Selon le certificat médical : examen gynécologique du 16 décembre 2018, la jeune fille avait un œdème des grandes lèvres et une inflammation des petites lèvres. Des sirops de céfixine et de Brufen lui ont été prescrits pour traiter ces aberrations. Arrivé devant le magistrat instructeur pour sa première audition, il a reconnu les faits, mais selon lui, c’était parce qu’il était en état d’ébriété. J’aime beaucoup la bière », a-t-il déclaré.
Cependant, lors de sa deuxième audition devant le même magistrat instructeur, il s’est complètement rétracté.
« Je n’ai pas touché le petit. Devant les jurys, il a dit : « Je lejure. Un maréchal de Côte d’Ivoire a interrogé l’un des conseillers de la Cour.
A l’accusation, le procureur Diawara revint avec ces mots : « Ton double langage : le oui et le non, faut-il croire à quelle version ? Et l’accusé a répondu : « La deuxième version, Monsieur le Procureur.
Je travaille sur cette affaire depuis l’enquête préliminaire, selon la partie civile représentée par Me Kadidia Sangaré. L’accusateur dans ce cas se tient devant vous et est un gros buveur. Il est entré dans un cabaret pour se livrer à des agressions sexuelles. Un esprit excellent.
Et Maître Mah Mamadou Koné, l’avocat de la défense, a déclaré : « Je ne doute pas de l’histoire de mon client. Oui, il aime boire de la bière, mais il n’est pas à l’origine des événements décrits devant vous.
Le procureur écrit dans son cahier de requêtes : « Trente ans séparent l’accusateur de sa victime ; les faits sont simples. Bien qu’il soit dans un parfait négatif, il doit se rendre compte qu’il n’y a pas de crime parfait. monter à cheval. Il s’est disputé avec tout le monde. Il n’est pas prêt à faire amende honorable. Le fait qu’il était ivre lorsqu’il a commis cet acte odieux ne fait qu’empirer les choses. Aucune circonstance alarmante du tout !
Maître Koné reformule : « Ma cliente a du plaid non coupable. Le proxénète fit des démonstrations inutiles. L’éclat ne se cache pas. Le mauvais côté de la bière n’est pas la bière elle-même ; c’est le mal du vin. Délinquant à l’école primaire, il a besoin de circonstances très favorables pour l’aider.
Revenant sur l’accusation, Maître Kadidia Sangaré précise : « Une personne en état normal ne peut pas commettre ces méfaits contre le Confesseur Koné ».
La décision de la Cour d’assistance est la suivante : cinq ans d’emprisonnement à durée déterminée ; 500 000 FCFA en dédommagement. Le remboursement des frais médicaux pour les arrestations civiles est de 167 000 FCFA. Les dommages et intérêts s’élèvent à 600 000 FCFA.