Échéances électorales à venir au Mali : Le gouvernement adopte un projet de loi portant modification de la loi électorale
Échéances électorales à venir au Mali : Le gouvernement adopte un projet de loi portant modification de la loi électorale
Lors de la réunion du Conseil des ministres du 15 février 2023, un projet de loi modifiant la loi électorale a été approuvé. L’objectif, selon le gouvernement, est de prendre en compte les exigences de la loi n° 2022-019 du 24 juin 2022 sur la loi électorale qui confie la responsabilité de l’organisation et de la gestion de toutes les opérations électorales et référendaires à une autorité administrative indépendante dénommée l’Autorité Indépendante des Elections (AIGE), qui est appuyée dans l’exercice de ses missions et dans le respect du plan.
une expertise technique et opérationnelle apportée par le ministère chargé de l’administration territoriale. La mise en œuvre du calendrier publié pour les élections générales et le référendum, qui sont tous prévus pour l’année 2023 à l’exception de l’élection présidentielle, dont le premier tour doit avoir lieu le dimanche 4 février 2024, révèle certains défis connexes, notamment : le respect du délai de mise en place des Coordinations de l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections que la loi fixe à six (06) mois à l’avance.
territoriale ou administrative ; la mise en place de la Carte Nationale d’Identité Biométrique en tant que Carte d’Electeur, en remplacement de la Carte d’Electeur Biométrique ; et la réparation des erreurs matérielles.
Le projet de loi actuel, qui a été approuvé par le conseil des ministres, comprend un certain nombre d’innovations, telles que l’élargissement des emplacements où les garnisons militaires peuvent installer des isoloirs, l’institution du vote par le personnel militaire et de sécurité et le remplacement de la carte d’identification biométrique de l’électeur par une carte sécurisée. la carte nationale d’identité biométrique comme seule forme d’identification autorisée dans les isoloirs. Selon le journal, l’article référendaire a été modifié pour préciser que l’électeur aura accès à deux (02) bulletins à moins qu’il ne choisisse d’utiliser le bulletin unique. Le terme « candidat » n’est pas mentionné dans cet article.
Selon le gouvernement, « ces améliorations visent à assurer la transparence du processus électoral et à réduire le coût des élections ».