Nouvelle constitution : Le cadre des partis et regroupements politique demande l’abandon du projet
Nouvelle constitution : Le cadre des partis et regroupements politique demande l’abandon du projet
« Le rejet du nouveau projet de Constitution, la gestion des élections présidentielles et législatives par un Gouvernement inclusif de mission. » Le Cadre des partis et groupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel a exprimé certaines de ces demandes. C’est arrivé le 26 novembre 2022, lors d’une conférence de presse bruyante tenue dans un hôtel de Bamako.
Les recommandations du Cadre des partis et groupements politiques sont énumérées ci-dessous.
LE CADRE… PROPOSE :
Une discussion républicaine de haut niveau avec l’élite politique et d’autres éléments de la société dans le but d’un véritable rapprochement et relâchement des Maliens Cela permettra de parvenir à un large accord sur la manière dont la transition sera gérée et menée.
DEMANDENT :
respect du délai de transition ;
l’abandon du projet de nouvelle constitution et l’organisation par un gouvernement de mission inclusif des élections présidentielles et parlementaires ;
créer une carte électorale basée sur des informations de sécurité ;
l’audit de l’inscription électorale ;
le contraste entre la gestion de la position de sécurité permanente de la nation et la gestion de l’approche temporaire et spécialisée requise pour la sécurité des élections ;
l’arrêt des détentions extrajudiciaires, des intimidations et menaces des personnalités politiques, ainsi que leur retour d’exil ;
une forte adhésion à l’indépendance de la justice, des droits et des libertés ; la réadmission du Mali dans le groupe de pays ;
l’exécution de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali par toutes les parties de concert ;
la sélection, conformément à la Charte de transition, d’un Premier ministre impartial, coopératif, compétent et honnête et ayant une compréhension démontrée de la dynamique politique, économique et sécuritaire du pays ;
le train de vie de l’État ainsi que les revenus et gains des autorités ayant diminué ;
l’examen de tous les contrats émis;
le début des enquêtes sur les dossiers relatifs à la répartition des logements sociaux, la répartition des contrats d’engrais, la répartition des contrats de construction des commissariats et de l’Académie de police, le recrutement des administrateurs de l’éducation, la police et la CANAM…
INVITENT
les différents acteurs socio-politiques dans la formulation des propositions de sortie de crise, les autorités de transition à maintenir l’esprit de dialogue entre toutes les filles et tous les fils du Mali, à respecter les engagements pris vis-à-vis du peuple malien et de la communauté internationale, et pour accompagner les actions prioritaires du calendrier électoral.
En appellent à l’ensemble des forces politiques et sociales.
Enfin, les partis et formations politiques qui composent le cadre réaffirment leur ferme attachement à la Constitution de 1992 et se déclarent ouverts au dialogue et à la concertation sur toute question dont la résolution est de nature à éviter le chaos pour notre chère patrie. Cependant, ils lancent un avertissement, déclarant qu’ils ne toléreront aucune action visant à semer des troubles afin de déstabiliser le Mali au profit d’intérêts spéciaux occultes.